Question de M. LEFÈVRE Antoine (Aisne - UMP) publiée le 05/04/2012

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés que rencontrent les veuves et les veufs. 4 millions de veuves et veufs en France sont confrontés à des situations d'une extrême difficulté. Leurs associations représentatives dénoncent les mesures qui précarisent leur situation financière. Le décès subi et les conséquences financières pour le conjoint survivant confronté, au-delà du chagrin, au coût de l'éducation, du logement, exigent une réponse forte de l'État pour orienter la solidarité nationale vers les veuves et veufs et leurs enfants. Au moment où des inquiétudes se font jour sur la pérennité de la demi-part fiscale pour les veuves et veufs ayant élevé seuls un enfant, et où, en outre, il est particulièrement injuste de les assimiler aux personnes divorcées qui, bien qu'étant deux pour assumer les charges résultant de l'éducation des enfants, bénéficient totalement de cet avantage. Par ailleurs, l'augmentation de la pension de réversion ne concerne pas toutes les veuves et les veufs, mais uniquement ceux disposant de faibles pensions, c'est-à-dire moins de 800 € par mois, et uniquement ceux âgés d'au moins 55 ans.
Les veuves et veufs réclament donc le rétablissement de la demi-part fiscale, mais aussi que soit tenue la promesse d'une revalorisation du taux de réversion du régime général de 54 % à 60 % sans condition de montant. Des dispositions pratiques sont également attendues telles que l'inscription des veuves et veufs parmi les publics prioritaires de Pôle emploi.
Aussi, il lui demande les mesures urgentes qu'il entend prendre pour arrêter la perte continue du pouvoir d'achat des conjoints survivants, dont de nombreux se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté.

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Transmise au Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social


La question est caduque

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