Question de Mme SCHILLINGER Patricia (Haut-Rhin - SOC) publiée le 01/03/2012

Mme Patricia Schillinger attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la contraception gratuite pour les mineures. Un rapport sur la contraception et l'avortement, intitulé « Et si on parlait de sexe à nos ados ? Pour éviter les grossesses non prévues chez les jeunes filles », publié dernièrement, révèle des dispositifs inappliqués et une « irresponsabilité collective ». Seuls 68 % des étudiants utilisent un moyen contraceptif et le nombre d'avortements reste élevé en France. Le rapport déplore en effet que près de 12 000 avortements aient été pratiqués en 2009 sur des mineures, contre 8 700 en 1990. Dans notre pays les jeunes filles ont un accès anonyme et gratuit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) ou à la contraception d'urgence mais pas à la contraception régulière. Des expériences d'anonymat de l'accès à la contraception régulière montre qu'il entraîne une division par quatre des IVG.
Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend prendre enfin une initiative forte pour assurer la gratuité et l'anonymat de la contraception régulière comme c'est le cas pour l'IVG et la contraception d'urgence.

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La question est caduque

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