Question de M. MARC François (Finistère - SOC) publiée le 12/11/2009

M. François Marc attire l'attention de M. le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, haut-commissaire à la jeunesse, sur les situations de surendettement des jeunes. Dans le contexte actuel de crise, le problème des jeunes surendettés pose en effet question aux élus locaux. Si les montants du surendettement ne sont pas très élevés, le démarrage serein dans la vie active n'est pas assuré pour ces jeunes de 18 à 25 ans. Ce sont souvent des jeunes sans ressources, qui n'ont ni emploi ni Assedic. Leur surendettement provient surtout du découvert bancaire, de factures impayées, de crédits à la consommation ou de l'achat d'une voiture. Au-delà du gel possible des dettes pendant deux ans par la Banque de France et des actions menées par les missions locales (accompagnement, suivi de dossier, conseils délivrés en matière de gestion du budget,….), il lui demande ce que le Gouvernement entend mettre en place en direction de ce public, génération de l'avenir.

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Transmise au Ministère de la jeunesse et des solidarités actives


Réponse du Ministère de la jeunesse et des solidarités actives publiée le 25/11/2010

Dans le cadre du Plan Agir pour la jeunesse lancé par le Président de la République en Avignon le 29 septembre 2009, le Gouvernement a notamment souhaité renforcer l'autonomie des jeunes. L'année 2010 a vu la concrétisation de ce plan avec, par exemple, la création du dixième mois de bourse pour les étudiants, la création de 10 000 places en école de la deuxième chance, et le lancement du service civique qui permettra dès cette année à plus de 10 000 jeunes de concrétiser leur engagement au service de la collectivité, tout en bénéficiant d'un accompagnement et d'actions de formation afin de valoriser cette expérience dans leur parcours. Dans le prolongement de ce plan, le ministre de la jeunesse et des solidarités actives a souhaité lancé l'expérimentation d'un revenu contractualisé d'autonomie pour les 18-25 ans qui ont un faible niveau de qualification ou pour les jeunes diplômés inscrits à Pôle emploi depuis au moins six mois. Ce revenu, d'un montant de 250 € par mois pendant une durée maximale de deux ans, pourra être perçu en contrepartie d'un certain nombre de devoirs qu'ils auront à respecter, comme la recherche active d'un emploi ou le suivi d'une formation. Enfin, en ciblant les jeunes qui se sont engagés dans la vie professionnelle, l'extension du RSA aux moins de 25 ans vient aussi apporter un soutien et un accompagnement permettant à ceux qui en ont besoin de renforcer leur autonomie. Mesure importante du Plan Agir pour la jeunesse, le RSa jeunes est entrée en vigueur le 1er septembre dernier.

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