Question de Mme GONTHIER-MAURIN Brigitte (Hauts-de-Seine - CRC-SPG) publiée le 09/04/2009
Mme Brigitte Gonthier-Maurin appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'enseignement des langues vivantes à l'école Fernand Léger de Malakoff.
À l'école élémentaire Fernand Léger de Malakoff, l'apprentissage des langues vivantes ne débute qu'à partir du CE2, faute d'un nombre suffisant d'enseignants habilités à les enseigner.
Pourtant, les nouveaux programmes du primaire, entrés en vigueur en septembre 2008, prévoient que, dès le cours préparatoire, « une première sensibilisation à une langue vivante est conduite à l'oral » et qu'« au cours élémentaire première année, l'enseignement d'une langue associe l'oral et l'écrit en privilégiant la compréhension et l'expression orale ».
Toujours selon ces nouveaux programmes, la pratique d'une langue vivante fait partie des compétences - mentionnée comme compétence numéro 2 - attendues à la fin du CE1, pour laquelle l'enfant est « capable de comprendre et utiliser des énoncés simples de la vie quotidienne ».
Faute d'enseignant, les élèves de CE1 de l'école Fernand Léger ne pourront maîtriser cette compétence à la fin de l'année, a contrario de nombreux écoliers de la même commune.
Cette école, qui a déjà dû faire face à la fermeture d'une classe à la rentrée 2008 entraînant notamment la constitution d'une classe à double niveau CE1-CM2, se trouve aujourd'hui confrontée à une dégradation manifeste de ses conditions d'enseignement.
Ce non-respect des programmes pénalise les élèves, sans compter que ceux qui seraient amenés à poursuivre leur scolarité dans un autre établissement où l'enseignement de la langue vivante aura effectivement débuté dès le CE1 seront mis en difficulté.
Aussi, elle lui demande de rétablir le principe d'égalité de traitement qui prévaut pour chaque élève et d'assurer aux élèves de l'école Fernand Léger de Malakoff l'enseignement des langues vivantes prévu par les nouveaux programmes du primaire en accordant les moyens nécessaires à cet accomplissement.
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Réponse du Ministère de l'éducation nationale publiée le 07/01/2010
L'enseignement des langues, inscrit dans les programmes de l'école, est d'ores et déjà généralisé aux classes de CE1, CE2, CM1 et CM2. La généralisation aux classes de CP sera achevée à la rentrée 2010. Depuis 2008, tous les professeurs des écoles ont reçu une formation didactique pour cet enseignement spécifique. Afin de pallier un éventuel manque temporaire d'enseignants, des intervenants pour l'enseignement des langues à l'école primaire sont recrutés pour des vacations précises et pour des durées déterminées. Concernant les situations particulières du département des Hauts-de-Seine, l'IA-DSDEN dispose d'un financement lui permettant de recruter des intervenants habilités pour cet enseignement lorsque les ressources en enseignants du premier degré sont localement insuffisantes. Dans la classe de CE1 de l'école Fernand-Léger de Malakoff, cette procédure n'a pu être mise en oeuvre durant l'année scolaire 2008-2009 mais la situation de cette école a été réglée à la rentrée, par l'affectation d'une enseignante habilitée, qui assure les enseignements de langue vivante dans les classes de CE1 et, par échanges de services, de CE1/CE2.
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