Question de M. COURTEAU Roland (Aude - SOC) publiée le 14/05/2007

M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le fait que les investissements techniques, la politique volontariste de promotion du métier, les efforts consentis en termes de segmentation de la production par les filières ovines… ne se sont pas traduits par les résultats économiques attendus.

Il lui indique que, selon la profession, des éléments conjoncturels participent à cet état de fait. Des solutions peuvent donc y être apportées. En revanche, la situation est toute autre pour les éléments structurels (rusticité des races, élevages pastoraux…) qui constituent à la fois les forces et les limites des élevages ovins nécessitant une adaptation toute particulière.

Ce constat est aujourd'hui amplifié par les disparités que génère la nouvelle politique agricole commune. En effet, l'indigence des DPU du monde ovin ne laisse pas augurer d'un avenir serein pour notre filière. La traduction immédiate de cette situation est la démotivation de nombreux éleveurs et le manque d'engouement de certains candidats à l'installation.

Ainsi, la profession réclame l'équité des revenus avec les autres productions animales. Cette équité passe par l'obtention d'une aide compensatoire de 100 €/UGB. De plus, elle sollicite l'obtention d'un allègement des charges salariales, comme c'est déjà le cas pour d'autres filières agricoles.

Il lui demande donc s'il entend prendre toutes mesures allant dans le sens des légitimes demandes des éleveurs ovins.


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La question est caduque

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