Question de M. AUTAIN François (Loire-Atlantique - CRC-SPG-R) publiée le 01/03/2007

M. François Autain attire l'attention de M. le ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche sur les difficultés qui résultent de l'introduction de la lecture critique d'article aux épreuves classantes nationales auxquelles sont soumis les étudiants en médecine. En effet, si les premières épreuves de ce type prévues initialement en 2004 ont été reportées en 2008 en raison des trop grandes disparités constatées entre les formations dispensées dans les universités (fondement de l'accord de principe signé en 2002 entre l'Association nationale des étudiants en médecine de France et leurs deux ministères de tutelle), force est de constater que ce problème n'est aujourd'hui pas résolu. En témoigne le rapport remis à la commission pédagogique des études médicales en janvier 2006 qui dresse ce bilan : certaines facultés proposent dix fois plus d'heures de préparation à l'épreuve de lecture critique que d'autres, la teneur des enseignements (méthodologie, épidémiologie, étude statistique et analyse pure) varie selon les établissements. Pour les externes, la situation est plus délicate encore, puisque certains chefs de service négligent d'aborder avec eux cette partie du programme. Dès lors, il apparaît que les étudiants ne pourront concourir à égalité l'année prochaine puisque tous n'ont bénéficié, ni d'une préparation à l'épreuve, ni d'un enseignement complet de la matière, ni d'un volume horaire de cours similaire. En conséquence, il lui demande de suspendre la tenue de l'examen de lecture critique tant que l'harmonisation des modalités de préparation à l'épreuve entre les facultés de médecine n'aura pas été réalisée.

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La question est caduque

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