Question de Mme ALQUIER Jacqueline (Tarn - SOC) publiée le 30/03/2006

Mme Jacqueline Alquier souhaite attirer l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le manque de moyens de la discipline universitaire médecine générale. A l'heure où la réforme de l'assurance maladie fait du médecin traitant le centre du système de distribution des soins, l'enseignement de la médecine générale souffre de l'absence d'encadrement par des enseignants titulaires, de l'insuffisance des lieux de formation dans les deux cycles des études médicales et de l'absence d'un statut pour sa recherche. Elle est le parent pauvre de l'université. La médecine générale n'attire pas les étudiants qui n'ont aucune lisibilité en termes de débouchés professionnels alors que les départs à la retraite vont s'accélérer et que la démographie médicale actuelle est déjà déficitaire. La création d'une filière ambulatoire universitaire permettrait d'adapter l'enseignement aux spécificités de la médecine générale et de revaloriser le choix de cette spécialité en lui donnant une visibilité et des débouchés supplémentaires. Elle lui demande donc quelles mesures il compte mettre en place, très rapidement, pour que la médecine générale soit enfin reconnue à sa juste valeur.

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La question est caduque

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