Question de M. CORNU Gérard (Eure-et-Loir - UMP) publiée le 26/12/2002
Le département d'Eure-et-Loir souffre, à l'instar d'autres départements français, d'un manque criant de kinésithérapeutes : 195 pour un peu plus de 407 000 habitants. Leur densité est inférieure à la moyenne nationale qui est de 63 pour 100 000 habitants. En sous-effectif pour faire face aux besoins d'une population vieillissante et de plus en plus consommatrice d'actes, la profession se trouve par ailleurs bridée par l'obligation de respecter le quota de 6 040 actes pour l'année 2002. Le recrutement de nouveaux kinésithérapeutes ou de remplaçants susceptibles d'absorber la surcharge de travail s'avérant un exercice très difficile, certains envisagent de fermer leur cabinet jusqu'à la fin de l'année pour ne pas encourir de sanctions de la part des caisses. Si l'on considère en outre que 45 % des kinésithérapeutes euréliens ont plus de cinquante ans, la dimension du problème est donnée dans sa globalité. C'est pourquoi M. Gérard Cornu demande à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées de bien vouloir lui préciser les mesures qu'envisage de prendre le Gouvernement pour solutionner cet état des lieux fort préoccupant en terme de permanence des soins.
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Transmise au Ministère de la santé et des solidarités
La question est caduque
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