Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 19/12/2002

M. Marcel Vidal appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire au sujet de la question du maintien de l'Institut des hautes études de l'aménagement du territoire (IHEDAT). Lors de l'examen de la loi de finances pour 2003, il a été décidé de suspendre l'activité de cet organisme pour l'année à venir. Or, il serait dommageable de " casser " cet outil pour une économie symbolique de 500 000 euros, alors que l'IHEDAT, jeune institution fondée par la DATAR en 2000, a bénéficié d'une notoriété naissante par la qualité de la formation qui y est dispensée. Aussi souhaiterait-il avoir l'assurance du gouvernement qu'il s'agit effectivement d'une suspension d'activité et non d'une suppression pure et simple de cet institut.

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Réponse du Ministère de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire publiée le 27/03/2003

La commission des finances de l'Assemblée nationale, lors du vote du budget le 7 novembre dernier, a soulevé la question de la pertinence de l'Institut des hautes études de développement et d'aménagement du territoire (IHEDAT) et son rapporteur spécial M. Louis d'Estaing a déposé un amendement visant à supprimer les crédits de cet institut. Lors des débats qui ont suivi, le Gouvernement s'est rangé à cette proposition, sous réserve qu'il s'agisse non d'une suppression mais d'une suspension, qui permettrait de mener, pendant un an, une réflexion nécessaire sur les missions et l'organisation de cet institut. C'est dans cette optique qu'a été établi un groupe de travail, piloté par la Datar, pour réfléchir à la nécessaire redéfinition de l'institut, suivant des orientations certainement adaptées aux priorités de l'aménagement du territoire et au nouveau cadre offert par la décentralisation. La première réunion de travail s'est déroulée le 29 janvier dernier. Elle a permis de faire le point sur les structures et les formations ayant un lien avec l'aménagement du territoire et le développement local. Elle a d'autre part permis de faire émerger un consensus suivant lequel il était nécessaire de rationaliser toutes ces initiatives et de travailler dans une logique commune, à partir peut-être d'une seule tête de réseau. Une seconde réunion de travail est programmée pour mi-mars.

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