Question de M. FISCHER Guy (Rhône - CRC) publiée le 26/09/2002

M. Guy Fischer appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur les difficultés engendrées par la non-revalorisation, depuis près de trente ans, des honoraires des pharmaciens effectuant des permanences de nuit. Alors que le coût d'une garde de nuit a triplé entre 1993 et 2002, les tarifs facturés à la sécurité sociale sont demeurés identiques, à savoir 0,99 euro par ordonnance de 19 h 30 à 21 heures, et 3,96 euros par ordonnance de 21 heures à 8 heures. De ce fait, les pharmaciens ont de plus en plus de peine à rendre cette activité attractive lorsqu'ils recrutent des personnels, d'autant qu'il s'agit d'un travail pénible comportant des risques pour la sécurité des personnes. Il lui soumet l'exemple de l'agglomération lyonnaise où, après l'abandon d'un de leurs confrères, quatre seuls pharmaciens assurent désormais les gardes de nuit pour une population de 1,3 million d'habitants. Il ne fait aucun doute que cette crise du recrutement va engendrer à court terme un grave problème de santé publique et que la seule solution semble être une revalorisation des honoraires de nuit. Il lui demande de bien vouloir examiner cette possibilité, afin de continuer d'assurer l'égalité des citoyens en matière d'accès aux soins en urgence de nuit sur l'ensemble du territoire.

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La question est caduque

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