Question de M. DEMERLIAT Jean-Pierre (Haute-Vienne - SOC) publiée le 05/04/2001

M. Jean-Pierre Demerliat attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation de la filière des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) de l'université de Limoges. En effet, les étudiants et enseignants de STAPS ont engagé un fort mouvement de protestation en Limousin pour obtenir la création de postes d'enseignants supplémentaires. Il est vrai que le ratio enseignants-élèves est de un pour quarante-deux à l'université de Limoges, alors que la moyenne nationale se situe à un pour vingt-cinq. Ce sous-encadrement chronique prend une tournure dramatique d'autant plus que les effectifs de la discipline augmentent, palliant ainsi la baisse globale de ceux de la faculté des sciences. De plus, l'enseignement dispensé consiste en davantage de cours théoriques que de pratique sportive. Les moyens matériels, lieux de cours et créneaux horaires, ne sont pas véritablement adaptés à cette configuration. Il souhaiterait donc savoir s'il est envisagé de doter la filière STAPS de l'université de Limoges de postes d'enseignants supplémentaires et de meilleures conditions matérielles d'enseignement.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 05/07/2001

Les emplois et les crédits sont alloués à chaque université dont les responsables, dans le cadre du principe d'autonomie des établissements, adoptent et conduisent la politique qu'ils jugent la mieux adaptée et affectent en conséquence les moyens dont ils disposent. L'université de Limoges a bénéficié, au cours des trois derniers exercices budgétaires, de la création de 51 emplois et supports enseignants et de 20 emplois de personnel ingénieur, administratif, technicien, ouvrier et de service (IATOS) auxquels s'ajouteront, en 2001, 8 nouveaux emplois. Ces moyens supplémentaires, ainsi qu'une dotation de fonctionnement en hausse constante depuis plusieurs années (+ 42 % entre 1995 et 2001), ont permis à l'université de Limoges d'accroître son potentiel et, par là même, de répondre aux besoins de ses composantes. La situation de l'UFR STAPS doit donc être appréciée au regard de ces critères.

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