Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 20/01/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur sa réponse à la question nº 15108 parue à la page 2220 du Journal officiel - Sénat - Questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites du 1er juillet 1999, dans laquelle il est précisé que le projet de création d'un Samu social au Cameroun est encore au stade de l'étude. Il aimerait savoir où en est à ce jour l'évolution de ce projet.

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Réponse du ministère : Coopération publiée le 30/03/2000

Réponse. - Les différents entretiens que les promoteurs du projet de SAMU social ont eu avec les responsables camerounais, l'ambassade de France à Yaoundé et les services de l'administration centrale ont permis de préciser utilement les contours du projet. En l'état actuel, il s'adressera principalement aux enfants mineurs qui ont perdu leurs attaches familiales, du fait de l'éclatement de la cellule familiale en liaison avec la crise économique, du fait des ravages de l'épidémie de VIH/SIDA, qui va en s'accentuant ou bien enfin, et l'on retrouve là un schéma plus habituel, du fait de l'exode rural. L'action envisagée relève donc des programmes classiques d'assistance aux enfants des rues. L'instrument adapté à ce type d'intervention est le fonds social de développement (FSD). Le service de coopération et d'action culturelle à Yaoundé a réservé une enveloppe de 300 000 francs sur les crédits déconcentrés, destinée à financer l'immobilier, les matériels et consommables pédagogiques. Le service de coopération est actuellement en attente de la demande officielle du partenaire camerounais qui seule permettra de déclencher l'examen du projet par le comité de pilotage mixte local qui décide, in fine, de l'affectation de ces crédits. L'assistance technique prévue dans le cadre du projet d'appui au développement social au Cameroun, qui devrait démarrer en l'an 2000, pourra apporter son concours pour le contrôle local, limitant ainsi au strict nécessaire le recours aux missions de suivi.

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