Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 29/10/1998

M. Louis Souvet attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur les modalités de préparation du projet de loi concernant l'archéologie préventive. Le communiqué de presse du 29 septembre relatif à la mise en place d'une concertation ne fait pas état des bénévoles et de leurs associations. Il demande si cet oubli signifie l'exclusion des bénévoles des discussions alors même que l'archéologie préventive représente 90 % de l'ensemble des opérations de terrain.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 24/12/1998

Réponse. - Il n'y a rien d'offensant à l'égard des archéologues bénévoles à constater que l'archéologie préventive et de sauvetage qui a connu, en l'espace de trois décennies, un développement considérable, ne fait appel à cette catégorie d'archéologues que de manière très minoritaire : les impératifs qui conditionnent ce type d'opération archéologique, notamment en termes de déblais et de moment d'intervention, ne sont guère compatibles avec une pratique de l'archéologie par des personnes dont l'activité professionnelle est ailleurs. Sauf pour des opérations brèves d'ampleur limitée, il est nécessaire de recourirà des personnes pouvant travailler sur un chantier archéologique à temps plein à n'importe quelle saison. Ces conditions objectives expliquent la professionnalisation de l'archéologie. Elle ne retirent rien au mérite ni à la compétence des archéologues qui pratiquent cette discipline de manière non professionnelle dans les domaines aussi divers que la prospection, la fouille dans le cadre de programmes de recherche, l'animation, la mise en valeur du patrimoine archéologique.

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