Question de M. DELANOË Bertrand (Paris - SOC) publiée le 12/02/1998

M. Bertrand Delanoë souhaite interroger M. le ministre de la défense sur les dispositions qu'entend prendre le Gouvernement français en vue de sécuriser le retrait des soldats français déployés à Bangui en Centrafrique. Ce retrait, conséquence de le fermeture de la base de Bouar et prévu pour le mois d'avril semble devoir s'effectuer dans un climat extrêmement tendu. Il coïncide, de plus, avec l'expiration du mandat de la force d'interposition africaine le 6 février prochain. Il lui demande quelles sont les mesures concrètes mise en oeuvre pour assurer la sécurité de nos forces. Il lui demande également quelles appréciations le Gouvernement français porte sur les chances de voir succéder à la force d'interposition africaine à Bangui une mission d'interposition de casques bleus, sous mandat de l'ONU.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 02/04/1998

Réponse. - Le Gouvernement attache la plus grande importance à la sécurité des troupes françaises engagées sur les théâtres d'opérations extérieurs. S'agissant de leur retrait en République centrafricaine, nos forces armées sont en mesure d'assurer leur propre sécurité dans le plus grand respect des populations qui les entourent. Ainsi, compte tenu des moyens mis à leur disposition, les éléments français d'assistance opérationnelle en Centrafrique (EFAO) devraient conclure leur désengagement dans les meilleures conditions. Par ailleurs, des négociations sont actuellement menées au sein de l'ONU en vue de la mise en place d'une force d'interposition composée de " casques bleus ". A ce titre, il convient de souligner que la plupart des représentants du Conseil de sécurité, en particulier les Africains, ont manifesté leur intérêt pour la mise en oeuvre d'une telle force en République centrafricaine.

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