Question de M. HURIET Claude (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 22/01/1998

M. Claude Huriet attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur les difficultés de fonctionnement de plus en plus sérieuses que connaissent la plupart des services d'urgence des hôpitaux, à la fois par manque de moyens matériels, mais surtout du fait de la pénurie de plus en plus inquiétante de médecins urgentistes. En effet, l'activité de ces services requiert des personnels une disponibilité importante de jour comme de nuit ; ces contraintes ne sont qu'insuffisamment dédommagées par rapport à la pénibilité du travail effectué, ce qui explique la désaffection croissante des jeunes médecins pour ces services. Dans la mesure où il est nécessaire de maintenir dans nos hôpitaux un accueil aux urgences qui assure la sécurité et le juste soin de chaque patient, il lui demande quelles mesures il entend prendre pour permettre une amélioration du fonctionnement de ces services et une revalorisation satisfaisante des rémunérations des médecins, en particulier pour ce qui concerne les gardes et les astreintes.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 10/09/1998

Réponse. - Le secrétaire d'Etat à la santé informe l'honorable parlementaire que la bonne prise en charge des urgences constitue pour son département ministériel une priorité de santé publique. Un forum sur cette question s'est effectivement tenu le 7 mars dernier au ministère de l'emploi et de la solidarité et a remporté un vif succès. Des travaux se poursuivent avec les médecins qui travaillent dans les services d'urgence afin de favoriser leur recrutement. Cette priorité est affirmée par la circulaire du 26 mars 1998 relative à la révision des schémas régionaux d'organisation sanitaire. La nécessité de faire fonctionner correctement les services d'urgence, en moyens humains et matériels, sera aussi rappelée dans la circulaire budgétaire prévue à l'automne. Le secrétaire d'Etat saisit l'occasion qui lui est offerte pour indiquer à l'honorable parlementaire que les taux de gardes et d'astreintes sont indépendants des conditions statutaires des intéressés, une garde médicale s'élevant à 1 487 francs.

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