Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 25/12/1997

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'information parue à la page 27 du quotidien Le Figaro, du 10 décembre dernier sous le titre : " Les poussières échappent à la surveillance de l'air " selon laquelle des experts étrangers qui ont réalisé un audit sur la fiabilité et l'efficacité du système de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France estiment que le " réseau devrait être modifié pour une meilleure adaptation au milieu ". Sur les 170 appareils de mesures existants " il faudrait déplacer ou éliminer 26 sites de surveillance de dioxyde de souffre et, en revanche, renforcer le nombre de stations étudiant l'ozone ", note un des auditeurs. Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation et par quels moyens elle envisage d'inciter à ce que le réseau soit modifié.

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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 04/06/1998

Réponse. - Mme la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à l'article paru dans le quotidien Le Figaro du 10 décembre 1997 sous le titre " Les poussières échappent à la surveillance de l'air ", et plus particulièrement à la partie concernant la structure de la surveillance de la qualité de l'air. Les experts préconisent une réduction sensible du nombre d'appareils de mesure du dioxyde de soufre. Ce nombre important de capteurs est un héritage de l'histoire d'Airparif, la pollution par le soufre ayant été dans les années 1970-1980 le problème principal de la capitale. Les experts recommandent par ailleurs une augmentation du nombre de stations de mesure de l'ozone (6 analyseurs) et, dans un moindre mesure, de stations de mesure du monoxyde de carbone. Comme le remarquent les experts, sur 170 appareils de mesure installés dans les stations fixes, 137 ont été mis en service depuis 1992. Le développement d'Airparif a donc été important et très rapide. Depuis l'audit, des analyseurs ont été installés ou sont en cours d'installation, avec pour priorité la mesure de l'ozone et de ses précurseurs. Il est également prévu d'en acheter d'autres dès lors que les partenaires qui financent l'investissement et le fonctionnement (collectivités locales, entreprises, Etat) tomberont d'accord. Il est en effet essentiel pour le développement à long terme que les partenaires continuent d'apporter à Airparif un financement équilibré, conformément aux orientations confirmées par la loi du 30 décembre 1996.

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