Question de Mme CERISIER-ben GUIGA Monique (Français établis hors de France - SOC) publiée le 25/01/1996

Mme Monique Ben Guiga appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la nécessité d'assurer un service d'enseignement convenable aux élèves des établissements français du Maroc, en 1996-1997. En effet, après plus de trente suppressions de postes d'expatriés en 1995, ce sont dix-sept suppressions, dont sept non remplacées par des " résidents ", qui sont annoncées pour 1996. Or, il n'existe plus de vivier d'enseignants français titulaires et susceptibles de poser leur candidature. Le ministère paraît s'engager vers le recrutement de faux résidents, pratique qui se répand au fur et à mesure que des postes d'expatriés sont supprimés, et vers des recrutements de personnels non titulaires, non spécialistes, au péril de la qualité de l'enseignement. Elle lui demande que des moyens de pourvoir les lycées français au réseau de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) en enseignants spécialistes titulaires soient mis en oeuvre.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 14/03/1996

Réponse. - Pour l'année scolaire 1996-1997, l'agence pour l'enseignement français à l'étranger mettra à la disposition de ses établissements du Maroc trois cent quarante-deux expatriés, cinq cent quarante-quatre résidents et cinquante-six coopérants du service national, soit près d'un millier de titulaires du ministère français de l'éducation nationale, pour une population scolaire d'environ seize mille cinq cents élèves, dont cinq mille quatre cents Français. Cette proportion fait du Maroc le pays le plus favorisé de tout le réseau scolaire de l'agence en termes d'encadrement par des fonctionnaires titulaires. Comme l'attestent les résultats des lycées français du Maroc au concours général et au baccalauréat, ainsi que le nombre de leurs anciens élèves qui réussissent aux concours d'entrée au grandes écoles, la qualité de l'enseignement assuré au Maroc est d'un niveau particulièrement élevé, qui ne semble pas justifier l'inquiétude de l'honorable parlementaire.

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