Question de M. MÉLENCHON Jean-Luc (Essonne - SOC) publiée le 24/06/1993

M. Jean-Luc Mélenchon attire l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville sur la prévention de la délinquance en Essonne. Les communes et conseils communaux de la prévention de la délinquance de l'Essonne viennent d'apprendre que les crédits réservés aux actions de prévention de la délinquance, octroyés par l'Etat à ce département étaient prévus en baisse pour 1993. Cette baisse qui serait de 40 p. 100 par rapport aux crédits de 1992 constitue un grave recul et un handicap certain pour lutter efficacement contre la délinquance. Tout au contraire, c'est un effort prioritaire qui s'impose que cela soit pour soutenir l'action des équipes de prévention sur le terrain, les initiatives contre l'échec scolaire, et la lutte contre la toxicomanie. Sans le soutien de l'Etat, les communes ne pourront faire face seules et maintenir les actions qu'elles avaient prévues et engagées. Il lui demande qu'elles sont les mesures qu'elle compte prendre pour rétablir et accroître les crédits de prévention de la délinquance en Essonne dès 1993.

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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 02/09/1993

Réponse. - Les crédits destinés à la prévention de la délinquance mis à la disposition des préfets sont passés de 119,5 millions de francs en 1992 à 131 millions de francs en 1993. Ils n'ont pas fait l'objet, en raison de la volonté du Gouvernement, conscient de leur nécessité dans le cadre de la politique de la ville, de mesures de gel ou d'annulation. Il n'y a donc pas de remise en cause de l'effort en ce domaine. Pour ce qui concerne plus particulièrement les crédits attribués au département de l'Essonne, ils s'élèveront pour 1993 à 2,9 millions de francs, sans diminution par rapport à 1992.

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