Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 27/05/1993

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le Premier ministre sur une décision prise par les assemblées parlementaires en 1992, instituant la fête de Jeanne-d'Arc, fête nationale. Pendant de nombreuses années, les plus hautes autorités de l'Etat se faisaient un devoir de rehausser cette cérémonie de leur présence en fleurissant la statue de notre héroïne nationale, et en la solennisant par un défilé important de troupes militaires et de la population parisienne. Or, il semble que cela ne soit plus qu'un souvenir et que cette célébration soit réservée, soit à des mouvements politiques, soit à certaines organisations patriotiques. Il lui demande si, dans les circonstances présentes, Jeanne-d'Arc, symbole populaire de résistance et de rassemblement, ne mériterait pas mieux, aussi bien de la part du Gouvernement que des chaînes de radio ou de télévision nationales, qui n'ont soufflé mot.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 24/02/1994

Réponse. - Le Premier ministre partage le souci de l'honorable parlementaire que la fête nationale de Jeanne d'Arc soit dignement célébrée. Il lui rappelle que chaque année une cérémonie est organisée à cette fin place des Pyramides à Paris en présence des autorités civiles et militaires. Il lui rappelle également qu'une autre cérémonie attirant de nombreux participants est organisée annuellement à Orléans pour commémorer le souvenir de Jeanne d'Arc.

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