Question de M. CRUCIS Michel (Vendée - RI) publiée le 13/05/1993

M. Michel Crucis exprime à M. le ministre de la culture et de la francophonie son étonnement de n'avoir pu accéder facilement au mémorial érigé à proximité de Boulogne-sur-Mer par les anciens combattants de la Grande Armée, en souvenir du camp de Boulogne de 1803 et des premières croix de la Légion d'honneur remises aux militaires de l'armée impériale. Il se permet de lui demander pourquoi aucun panneau de signalisation de ce monument n'existe dans les environs et que le seul repaire pour s'y rendre reste la hauteur de la colonne aperçue à quelques kilomètres à la ronde ; pourquoi l'allée conduisant au mémorial est obstruée, à chacune de ses extrémités, par d'énormes blocs de pierre brute interdisant toute circulation automobile ; pourquoi, pour parvenir à l'esplanade située devant les grilles du mémorial, il faut traverser une petite agglomération et se renseigner pour emprunter une petite rue y conduisant. Il désirerait connaître les intentions du Gouvernement quant à l'avenir de ce mémorial, qui rappelle un grand moment de l'histoire nationale en même temps qu'une date dans l'histoire de la Légion d'honneur.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 29/07/1993

Réponse. - Le ministre de la culture et de la francophonie tient à confirmer l'attention qu'il porte au mémorial du camp de Boulogne-sur-Mer de 1803, attention traduite dans les mesures suivantes en cours de réalisation : tout d'abord, une signalétique du parcours et de proximité est à l'étude avec la direction départementale de l'équipement et la délégation régionale du tourisme sur la base d'un cahier des charges commun aux ministères du tourisme et de la culture. A son terme, ceci débouchera sur la mise en place d'une signalétique routière qui facilitera l'accès au monument. Il sera toujours obligatoire de traverser l'agglomération, mais ni ses habitants ni les visiteurs n'y éprouvent de difficulté telles qu'une dérivation routière doive être envisagée ; une deuxième mesure est en cours qui concerne la restauration de l'allée. Ce sont ces travaux qui ont nécessité la mise en place provisoire de blocs de pierre interdisant toute circulation, et qui ont occasionné une gêne temporaire. A l'issue de ces travaux, le sous-sol, les plantations et la surface en terre de l'allée auront été restaurés dans le plus grand respect de leur acpect historique original. Le souci du respect de la conservation à l'identique du monument ne permettra pas de réouvrir à une circulation automobile régulière ces lieux. Ils resteront donc fermés par des bornes et des chaînes amovibles. Pour pallier cette situation, un lieu de stationnement automobile est à l'étude ; il est envisagé pour cela de procéder à un échange de parcelles avec propriétaires privés.

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