Question de M. BOYER Eric (La Réunion - RPR) publiée le 26/05/1993

M. Eric Boyer constate depuis de nombreux mois que les chambres consulaires et les organismes professionnels de la Réunion interviennent à différents niveaux (local, national et européen) pour obtenir l'importation à la Réunion d'animaux d'engraissement vifs en provenance d'Australie, après l'interdiction de ceux d'Afrique. L'importance de cette opération pour l'économie locale tant en amont qu'en aval est cruciale. L'évolution de la production départementale sur un marché porteur en dépend. L'approvisionnement du marché local en boeuf pays à travers les boucheries traditionnelle peut être remis en cause par pénurie d'animaux si les importations d'animaux ne reprennent pas très vite. La déstabilisation de l'ensemble de la filière viande, et par répercussion celle du lait, serait la conséquence immédiate du maintien de l'interdiction d'importation. Un certain nombre de signes avant-coureurs sont déjà apparus au niveau de l'étal des bouchers traditionnels laissant présager de vives tensions sur le marché ainsi qu'une menace pour de nombreux emplois en aval (découpe, boucherie...). Il souhaiterait obtenir les dérogations nécessaires dans l'intérêt des producteurs, des transformateurs et des distributeurs locaux. Il insiste sur l'urgence du problème et demande instamment à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche de débloquer rapidement la situation afin d'éviter les répercussions néfastes sur l'économie locale.

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Réponse du ministère : Relations avec le Sénat publiée le 05/06/1993

Réponse apportée en séance publique le 04/06/1993

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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