Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 08/10/1992

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la suppression de la gendarmerie de Claret. Le rôle de la gendarmerie en milieu rural n'étant plus à démontrer, c'est toujours avec inquiétude que les populations constatent le départ des gendarmes. En effet, leur présence est sécurisante et contribue à la prévention des crimes et délits qui se produisent dans les communes rurales. Aussi, il lui demande quelles mesures seront les siennes pour pallier à l'absence de la brigade de gendarmerie du secteur de Claret.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 10/12/1992

Réponse. - La suppression de la brigade territoriale de Claret (Hérault) répond au souci de réaliser la meilleure adéquation possible des moyens de la gendarmerie dans le département de l'Hérault aux charges qui lui incombent réellement sur le terrain. La circonscription de l'unité dissoute est maintenant placée sous la responsabilité de la brigade de Saint-Mathieu-de-Tréviers dont les effectifs ont été renforcés de trois sous-officiers. Cette formation regroupe actuellement onze militaires. La brigade de Saint-Mathieu-de-Tréviers bénéficie du concours permanent de la brigade de Saint-Gély-du-Fesc et, en tant que de besoin, des unités implantées au chef-lieu de la légion de gendarmerie départementale de Languedoc-Roussillon à Montpellier, soit au total soixante-sept sous-officiers et vingt-six militaires du contingent. Il convient en outre de noter que le groupement de gendarmerie de l'Hérault et la compagnie de Montpellier ont connu, depuis trois ans, une augmentation de leurs effectifs supérieure à 18 p. 100, alors qu'au plan national elle s'est élevée à 6,15 p. 100.

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