Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 31/01/1991

M. José Balarello attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur le traitement inadmissible dont font l'objet l'histoire et la géographie dans le cadre des propositions qui lui ont été présentées par le Conseil national des programmes. En effet, ces deux disciplines sont particulièrement malmenées par les projets de réforme qui envisagent de faire passer de trois à deux heures leur temps d'enseignement dans les sections scientifiques, ce qui représente une amputation proportionnellement beaucoup plus importante que dans le cas d'une seule discipline ramenée de huit à sept heures. Une telle situation n'est pas acceptable pour l'identité de notre pays et pour la mémoire de ses enfants. En conséquence, il lui demande de veiller à ce que l'histoire et la géographie ne subissent pas de réduction de leur temps d'enseignement et de lui faire connaître la position du Gouvernement sur ce point.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/05/1991

Réponse. - Le rapport remis par le Conseil national des programmes au ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la réforme des lycées, a permis d'ouvrir le débat sur un aspect essentiel de la rénovation de notre système éducatif sans préjuger des décisions que le ministre sera amené à prendre dans ce domaine. Les suggestions qu'il contient sur l'aménagement des structures et l'organisation des enseignements donnent lieu acutellement à une très large concertation avec les partenaires du système éducatif, notamment au sein du Conseil supérieur de l'éducation. Il va de soi qu'il sera tenu compte des avis et des propositions qui se seront dégagés au cours de cette discussion pour l'élaboration des propositions ministérielles qui seront rendues publiques en avril ; les propositions donneront lieu à leur tour à la concertation avec tous les partenaires. Une fois cette concertation terminée, le ministre arrêtera ses décisions aucours du mois de juin 1991.

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