Le résumé

La modernisation de la dissuasion nucléaire est un processus permanent. Depuis que la France a fait ce choix en 1964, elle n'a cessé d'en faire évoluer les outils pour les adapter au niveau de la menace, afin d'être en mesure d'infliger, en permanence et en toutes circonstances, des dommages inacceptables à tout État qui menacerait de porter atteinte à ses intérêts vitaux.

Au cours de la prochaine loi de programmation militaire, la France aura à conduire les premières étapes du renouvellement de sa composante océanique avec une nouvelle génération de sous-marins et une nouvelle version du missile M-51, mais aussi à préparer, pour le milieu de la prochaine décennie, le renouvellement de sa composante aéroportée, ce qui nécessite dès maintenant la poursuite et le lancement de programmes d'études amont. Pour y parvenir, elle devra progressivement porter, d'ici à 2025, de 3,9 milliards d'euros à un niveau de 5,5 à 6 milliards d'euros, le montant des ressources du budget de la défense qu'elle consacre, chaque année, à la dissuasion.

À l'aube de choix cruciaux pour la Nation, qui l'engageront pour plusieurs générations, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, a souhaité évaluer la pertinence tout à la fois de ces choix et des modalités de leur financement, au moment où, globalement, chacun reconnaît que, face à la montée des menaces, l'effort consenti par la Nation pour sa défense reste insuffisant et devrait sensiblement augmenter.

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