M. Jean-Pierre Leleux, Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Pologne, Mme Maryvonne Blondin et M. Jean-Yves Leconte, Vice-présidents du groupe, M. Gérard Bailly et Jean-Marie Morisset, Sénateurs membres du groupe, ont rencontré, mercredi 29 juin 2016, au Palais du Luxembourg, Son Excellence M. Andrzej Byrt Ambassadeur de Pologne en France, accompagné de M. Patryk Błaszczak, Premier secrétaire, afin d’échanger sur la position de la Pologne à l’égard du « Brexit », sur la situation politique en Pologne ainsi que sur l’état et les perspectives des relations bilatérales franco-polonaises, six mois après la victoire du Parti « Droit et Justice » aux élections parlementaires et la formation du gouvernement dirigé par Mme Beata Szydlo.

M. Andrzej Byrt a d’abord souligné que la Pologne regrettait le résultat du référendum britannique en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il a rappelé que l’opinion publique polonaise était la plus favorable à l’Union européenne (UE) parmi tous les Etats membres de l’UE. Il a également évoqué l’importance de deux événements à venir, à savoir  la tenue du Sommet de l’OTAN à Varsovie (8-9 juillet 2016) et la venue du Pape François, à Cracovie, dans le cadre et l’organisation des Journées mondiales de la jeunesse (26-31 juillet 2016). S’agissant de la relance de l’UE, il a estimé que la Pologne resterait attachée à une Europe forte c’est-à-dire n’excluant pas la constitution d’une force militaire européenne et sachant protéger ses frontières, sans pour autant chercher à entrer dans la zone euro. Il a rappelé que le gouvernement actuel de la Pologne avait sur l’Europe une position assez proche de la position du Général de Gaulle sur la souveraineté des Etats nations.

Répondant aux questions des sénateurs, il a également abordé les relations avec la Turquie, le dialogue avec la Russie, la situation du couple franco-allemand, les négociations commerciales transatlantiques, la situation des ressortissants polonais  au Royaume Uni, la politique migratoire et le droit d’asile.

Enfin, ils ont évoqué la crise consécutive aux décisions des autorités polonaises concernant la composition et les modifications relatives au fonctionnement le Tribunal constitutionnel et la possibilité d’aboutir à brève échéance à une solution pour sortir de ce blocage.

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