Mardi 16 février 2016, le groupe interparlementaire d’amitié France-Jordanie s’est réuni en assemblée générale sous la présidence de Mme Christiane Kammermann, présidente du groupe.

Étaient présents : MM. Jean-Pierre Cantegrit, Yvon Collin, vice-président, Jacky Deromedi, Mme Chantal Deseyne, M. Jean-Léonce Dupont, Mme Josette Durrieu, M. Jean-Paul Fournier, Mmes Catherine Génisson, vice-présidente, Bariza Khiari, Françoise Laborde, Valérie Létard, M. Jeanny Lorgeoux, Mmes Colette Mélot, Catherine Morin-Desailly, secrétaire, et Catherine Troendlé.

Mme Christiane Kammermann a tout d’abord rappelé qu’une délégation du groupe d’amitié s’était rendue en Jordanie fin octobre sur les thématiques de la lutte contre le terrorisme, l’accueil des réfugiés syriens, la lutte contre les changements climatiques et la coopération franco-jordanienne dans le domaine de l’éducation.

S’en est suivi un échange de vues sur les modalités d’accueil des quelque 1,4 million de réfugiés syriens par la Jordanie, qui fait figure d’exemple dans ce domaine. Sur la proposition de Mme Bariza Khiari, il a été décidé que les présidents des groupes d’amitié concernés par ce sujet (Égypte, Jordanie, Liban, Palestine, Syrie, Turquie…) sollicitent un rendez-vous auprès du ministre des Affaires étrangères afin d’évoquer avec lui la manière de s’attaquer à la racine du problème, en abordant la question de la résolution du conflit syrien. Mme Catherine Troendlé a fait valoir l’importance que la France et l’Allemagne, et plus largement l’Union européenne, parlent d’une seule voix sur ce sujet.

S’agissant du projet de construction d’une usine de désalinisation de l’eau à Aqaba, M. Jeanny Lorgeoux a dit avoir défendu auprès du Ministre de l’Economie, M. Emmanuel Macron, l’intérêt pour les sociétés françaises ayant une expertise dans ce domaine de présenter leur candidature. Outre son importance économique, ce projet constitue un enjeu stratégique crucial pour la paix dans la région, car il concerne l’eau, un élément vital pour la Jordanie, Israël et la Palestine.

Puis Mme Christiane Kammermann a évoqué les projets de création d’une université privée et d’une école franco-jordanienne en faveur desquels le groupe d’amitié a souhaité s’engager pour contribuer à leur aboutissement dans les meilleurs délais.

S’agissant de la venue des sénateurs jordaniens, Mme Christiane Kammermann a suggéré de les accueillir la deuxième quinzaine de mai. La délégation pourrait se composer de 3 ou 4 sénateurs avec un fonctionnaire du Sénat jordanien. Parmi les sujets d’étude qui pourraient être proposés à la délégation jordanienne, ont été retenus : la coopération dans le domaine de l’éducation, la stratégie de développement des transports urbains, la place des femmes dans la société civile et dans la vie politique ainsi que la tolérance religieuse et le dialogue inter-religieux avec une rencontre avec le groupe de liaison, de réflexion, de vigilance et de solidarité avec les chrétiens et les minorités au Moyen Orient.

Contact(s)