Le groupe interparlementaire d’amitié France-Nouvelle-Zélande a reçu, mercredi 20 février, le ministre de la Défense néo-zélandais M. Jonathan Coleman au cours de la visite officielle qu’il a effectué en France.

Ont participé à cette rencontre M. Deneux Marcel (Somme, UDI-UC), Président, M. Jean-Marie Vanderenberghe (Pas-de-Calais, UDI-UC, vice-président, Mme Génisson Catherine (Pas-de-Calais,Soc) Vice-présidente, M. Lasserre Jean-Jacques (Pyrénées-Atlantiques, UDI-UC)  M. Lenoir Jean-Claude (Orne, UMP) Secrétaire, M. Merceron Jean-Claude ( Vendée, UDI-UC) ainsi que Mme Rosemary Banks, Ambassadrice, Mme Susannah Gordon, chef de mission adjointe et M. Matt Nichols, Premier secrétaire.

M. Jonathan Coleman a souligné les nombreux liens tissés entre les deux pays, tant au plan commercial que d’un point de vue stratégique, en particulier dans le Pacifique. Il a indiqué que son gouvernement souhaitait intensifier la coopération régionale et a exprimé l’espoir qu’un juste équilibre soit trouvé dans le cadre du prochain Livre Blanc de la Défense entre la réduction des dépenses et les objectifs communs à poursuivre.

Abordant le dossier malien, il a rappelé le soutien que son pays a apporté à la France, n’excluant pas d’élargir cette aide dans le cadre européen.

Il a précisé également que la Nouvelle Zélande était candidate pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies et  qu’elle espérait être soutenue dans cette démarche par la France.

Après avoir débattu de la présence et des perspectives de la France dans le Pacifique, les sénateurs ont abordé le sujet des préparatifs des commémorations de la Grande Guerre dans le Nord-Pas-de-Calais, et en particulier des « chemins de la Mémoire » mis en place autour des nécropoles et monuments relatant les faits d’armes importants de la guerre 14-18. Mme Catherine Génisson a fait une présentation détaillée des projets du Conseil général et du travail mené avec l’aide de l’historien Yves Le Maner.

M. Jonathan Coleman a indiqué qu’il participerait l’an prochain à la réunion de l’ISAF (International Security Assistance Force) à Bruxelles et que la préoccupation essentielle de la Nouvelle Zélande était de faire passer «  l’héritage » et le souvenir de ces évènements  tragiques à la jeune génération. Il a souligné l’importance des effets de  la première  guerre mondiale  sur la nation néozélandaise qui a entraîné 12.000 morts parmi ses compatriotes alors que la bataille de Gallipoli, beaucoup plus connue aujourd’hui, en a compté 2.000.

M. Jean-Marie Vanlerenberghe a défendu l’idée de la tenue d’un colloque qui pourrait confronter les travaux d’historiens spécialisés sur cette période.

Enfin, Mme Rosemary Banks et M. Jonathan Coleman ont appelé l’attention sur les conditions d’hébergement de leurs compatriotes pendant les commémorations car la manière de voyager des jeunes néozélandais, qui viendront massivement du Royaume Uni, est différente de celle des européens. M. Jean-Marie Vanlerenberghe a tenu à les rassurer quant à l’expérience de la région en matière d’accueil, en particulier lors des grandes manifestations culturelles ou musicales organisées chaque année.

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