A l’occasion du Troisième séminaire régional de l'Union Interparlementaire  sur les Objectifs de développement durable, organisé au Sénat les 18 et 19 janvier 2024,  le Secrétaire général du Sénat, M. Éric TAVERNIER et M. Damien CHAMUSSY, Secrétaire général de l'Assemblée nationale, ont eu un entretien avec  M. Martin CHUNGONG, Secrétaire Général de l'UIP. Cet entretien a permis d’évoquer la stratégie de l’UIP qui permettra de renforcer les relations avec le Parlement français, ainsi que le sommet des Femmes présidentes de chambres parlementaires, qui sera organisé par la Présidente de l’Assemblée nationale, les 6 et 7 mars 2024. Il a aussi donné lieu à un échange sur les activités de l’UIP.

Aujourd’hui présidée par Mme Tulia Ackson, Présidente de l’Assemblée nationale de Tanzanie, l’UIP conduit des actions très diverses, notamment des actions ponctuelles de surveillance de pays en transition. Elle cherche à apaiser les tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Elle est favorable à une meilleure association des deuxièmes chambres en Afrique. Elle appuie par ailleurs le renforcement des parlements, par exemple, en lien avec Djibouti, le parlement somalien qui est doté d’un jeune Sénat, ou le parlement haïtien, en coopération avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Elle recense et diffuse des bonnes pratiques, notamment pour l’accueil des nouveaux parlementaires, action à laquelle le Sénat a apporté une contribution appréciée. Elle souhaite renforcer le soutien aux parlements à la traîne sur l’utilisation des outils numériques.

Pour accomplir ses missions dans de bonnes conditions, tout en maîtrisant les financements extérieurs, l’UIP a augmenté les contributions des parlements nationaux, à hauteur de 3% par an, sur une période de trois ans qui prendra fin en 2025. Cette augmentation permettra de rééquilibrer le budget et de revenir au niveau de 1997. Dans un contexte où l’Assemblée nationale et le Sénat veillent à la maîtrise de l’évolution de leurs dotations respectives, une modération de leurs contributions financières aux assemblées parlementaires internationales, notamment à l’UIP, est fortement attendue par les deux chambres.