Le Président du Sénat, en 2000, a défini les quatre axes de rayonnement de la nouvelle politique culturelle mise en œuvre par le Sénat en 2000.

Le premier est le Jardin du Luxembourg, qui accueille chaque année des millions de visiteurs ; il est le lieu de nombreuses initiatives publiques organisées pour la plupart par le Sénat : tournois de tennis, de longue paume et d’échecs, exposition Arthus-Bertrand, chapiteau de la S.N.C.F... L’ambition du Sénat est de faire clairement apparaître le lien qui le relie à ce beau jardin dont il assume l’entretien et la gestion.

 Les salons de Boffrand dans lesquels sont organisés tout au long de l’année des concerts, des récitals et de nombreuses manifestations artistiques, constituent le second atout culturel du Sénat.


Le troisième est l’Orangerie, théâtre de la création contemporaine en matière de peinture et de sculpture ; une exposition rassemblant de jeunes talents, " Le jardin des délices", a inauguré la saison estivale. Un salon d’art contemporain, " Art Sénat ", devrait désormais se tenir dés le début du mois de juin ; sa programmation serait confiée chaque année à un commissaire d’exposition différent.

 Le Musée du Luxembourg -les Journées du Patrimoine 2000 offrent l’occasion de célébrer son 250ème anniversaire- est le quatrième et le plus prestigieux atout de cette nouvelle politique dont le premier acte fut l’organisation de l’exposition " La Terre vue du ciel " présentant les photos de Yann Arthus-Bertrand. Cette exposition a dépassé le cadre du musée pour s’étendre aux grilles du jardin et a rencontré un vif succès. Elle a été suivie par la présentation de l’une des plus belles collections privées au monde, " Les chefs-d’œuvre de la Collection Rau ". Cet événement donne la mesure de la volonté du Sénat de donner au musée une nouvelle dimension artistique.