État civil :
Né le 7 août 1863
Décédé le 12 février 1934
Profession :
Négociant
Département :
Aisne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 août 1930
Fin de mandat le 12 février 1934 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

VILLEMANT (EMILE, LÉON), né le 7 août 1863 à Hirson (Aisne), mort le 12 février 1934 à Hirson.

Député de l'Aisne de 1924 à 1928.


Sénateur de l'Aisne de 1930 à 1934.

Emile Villemant est négociant entrepositaire à Hirson, sa ville natale. Son existence entière s'y écoule, sauf de 1914 à 1918 où il est aux armées.

En 1896, il succède à son père comme conseiller municipal, puis il devient maire d'Hirson en 1912 et le reste pendant dix-huit ans. Conseiller d'arrondissement de 1901 à sa mort, c'est-à-dire pendant trente trois ans consécutifs, il aura pu goûter l'attachement que le canton d'Hirson avait pour lui.

Ce n'est qu'après trois échecs à des élections législatives que, le 11 mai 1924, candidat d'union républicaine nationale, il est élu député par 39.563 voix sur 116.581 votants. Il n'y demeure que pendant une législature au cours de laquelle il est inscrit au groupe de l'union républicaine démocratique.

A la Chambre des députés, Emile Villemant participe aux travaux de diverses commissions : travaux publics et moyens de communication, boissons. Il s'intéresse particulièrement aux questions d'éducation physique et d'hygiène ainsi qu'aux questions commerciales, industrielles et agricoles.

Il dépose une proposition de loi tendant au rétablissement du tribunal de première instance de Vervins, une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit d'un .million de franc destiné à venir en aide aux victimes des inondations des 31 octobre, 1er et 2 novembre 1924 dans l'arrondissement de Vervins.

Il est l'auteur de rapports sur le projet de loi ayant pour objet de déclarer d'utilité publique la ligne de chemin de fer d'intérêt général de Foug à Frouard, sur la proposition de résolution d'Albert Meunier tendant à inviter le gouvernement à indemniser les victimes des inondations dans le département des Ardennes et à rechercher la cause de leur soudaineté afin de pouvoir en atténuer les effets, sur le projet de loi ayant pour objet d'approuver une convention passée entre l'Etat et la compagnie du chemin de fer du Nord pour la reconstruction à voie normale de la ligne de Guise à Vimy et Hirson.

Lorsque, le 10 août 1930, il est élu sénateur, au deuxième tour de scrutin, par 670 voix sur 1.336 votants, Emile Villemant a derrière lui une vie publique déjà longue et digne d'estime. Au Sénat, il est membre de plusieurs commissions, notamment : départements libérés de l'invasion, mines, colonies, commerce et industrie, travail, postes.

Après la guerre, il avait assumé une tâche particulièrement lourde, Hirson ayant dû, à la fois réparer le désastre de quatre années et s'adapter à son rôle de nouveau centre ferroviaire. Le relèvement de la ville, les édifices publics et spécialement les remarquables bâtiments scolaires dont elle s'enorgueillit sont, pour une bonne part, l'oeuvre de Villemant.

Il mourut le 12 février 1934 à Hirson.

Emile Villemant était chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Emile VILLEMANT

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