État civil :
Né le 22 juillet 1866
Profession :
Enseignant
Département :
Vaucluse
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 9 janvier 1927
Fin de mandat le 13 janvier 1936 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

TISSIER (LOUIS, JOSEPH, MARIE), né le 22 juillet 1866 à Lyon (Rhône).

Député du Vaucluse de 1912 à 1919.

Sénateur du Vaucluse de 1920 à 1936.

Tissier, professeur de chimie agricole et industrielle à la faculté des sciences de Besançon, directeur honoraire au ministère de la Marine dans le cabinet de Pelletan, se présenta pour la première fois à la députation en 1910, dans la circonscription d'Apt mais avec 5.370 voix fut battu au second tour par Laguerre, ancien député, qui en avait obtenu 5.724.

Laguerre étant décédé en 1912, il se présente de nouveau et est élu le 18 août au second tour, obtenant 4.241 voix et battant Jossier, 3.716 voix et Duc, dit Duc-Quercy, 1.687 voix sur un total de 9.734 votants. Il devait être réélu le 10 mai 1914 au second tour, avec 5.997 voix alors que Saint-Martin en obtenait 3.334 et que le nombre des votants était de 9.545.

Dès son arrivée à la Chambre des députés il s'intéresse aux problèmes maritimes (lignes sud-atlantique, service hydrographique) ou militaires (durée du service - il était l'adversaire de la loi de 3 ans dont, dans sa profession de foi envoyée à ses électeurs, il disait qu'elle ruinerait le pays sans donner un homme de plus à la défense nationale -, relèvement des soldes, poudreries, dépenses d'investissements).

Au cours de son second mandat législatif il s'intéresse en outre aux produits chimiques agricoles pour lesquels il propose en 1917 de créer un office central (ce qui fut réalisé par la loi du 20 juin 1918) et participe à de nombreux débats. En 1917 il dépose un rapport très documenté sur l'organisation de la guerre sous-marine offensive et défensive.

Il ne se présente pas aux élections législatives du 16 novembre 1919 (où Daladier est élu pour la première fois), se réservant pour les élections sénatoriales du 11 janvier 1920, où il passe au second tour avec 220 voix sur 442 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste, il prend aussitôt une part très active aux travaux de la Haute Assemblée et ses interventions sont nombreuses notamment dans la discussion des projets de loi relatifs aux constructions navales, à la répression de l'espionnage, au vote des femmes, à la modification du régime douanier des produits marocains, à la taxe sur le chiffre d'affaires, à l'organisation du corps des officiers de marine et du corps des équipages de la flotte, à l'assistance obligatoire aux vieillards infirmes incurables.

Il dépose également des demandes d'interpellation sur les conditions dans lesquelles le budget général est présenté chaque année au Parlement ; sur la suppression des tribunaux d'arrondissement d'Orange et de Carpentras et les inconvénients qui en résultent ; avec son collègue Serre, sur l'état des accords commerciaux entre la France et l'Allemagne.

Il est l'auteur d'une proposition de résolution relative à l'application de la loi du 29 octobre 1921 sur le régime des chemins de fer accordant certains avantages aux militaires réformés.

Réélu le 9 janvier 1927 au premier tour, avec 299 voix sur 444 votants, il dépose la même année, avec un grand nombre de collègues, une proposition de loi sur l'organisation du service postal, télégraphique et téléphonique. Comme au cours de son premier mandat il intervient régulièrement dans les discussions budgétaires intéressant notamment la marine, l'intérieur, l'agriculture, l'enseignement technique, les chemins de fer, les pensions, la guerre, la santé publique et les travaux.

Il siégea au sein des commissions de la marine, des mines, de l'air, des pétitions, du droit de vote et d'éligibilité des femmes, des douanes et conventions commerciales dont il fut pour cette dernière plusieurs fois rapporteur en séance publique.

En 1923, il fut élu membre du conseil national de l'office national des recherches scientifiques et en 1928 du conseil de l'office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions.

Il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat en 1936.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958


TISSIER (Louis)

Né le 22 juillet 1866 à Lyon (Rhône)

Décédé le à

Député du Vaucluse de 1912 à 1919

Sénateur du Vaucluse de 1920 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VIII, p. 3100)

Louis Tissier ne se représente pas aux élections de 1936 et se retire de la vie publique.

Il meurt le à

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis TISSIER

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