État civil :
Né le 10 janvier 1815
Décédé le 23 janvier 1896
Profession :
Officier
Département :
Aube
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 23 janvier 1896 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

TÉZENAS (ANTOINE-HIPPOLYTE), député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né à Saint-Martin-ès-Vignes (Aube) le 16 janvier 1815, fils d'un sous-préfet d'Arcis sous le gouvernement de juillet, entra à l'Ecole polytechnique en 1834, passa à l'Ecole de Metz et en sortit lieutenant du génie. Envoyé en Algérie, il fit les campagnes de 1839 et de 1840 contre Abd-el-Kader, rentra en France en 1842 et alla en garnison à Arras, où il était capitaine au 2e régiment du génie en 1848. Il fut appelé à Paris pour combattre l'insurrection de juin et retourna en Algérie (1849-1852). Il prit part aux campagnes de Crimée (où il se lia avec le général Saussier), puis d'Italie, devint chef de bataillon au commencement de 1860, fut chargé de l'étude défensive de nos nouvelles frontières en Savoie, et fut envoyé en garnison à Laon en 1866. Lors de la guerre de 1870, il fut versé dans l'armée de Ducrot pendant le premier siège de Paris, et prit part aux combats de Champigny, du Bourget et de Buzenval. Promu colonel pendant le second siège, il devint chef de l'état-major du génie à l'armée de Versailles, et conserva ces fonctions jusqu'à sa mise à la retraite en 1875. Elu, le 20 février 1876, député de l'arrondissement d'Arcis-sur-Aube, par 5,585 voix (9,350 votants, 10,989 inscrits), contre 3,554 à M. de Plancy, ancien députe, il prit place à la gauche républicaine, fit partie de plusieurs commissions chargées de l'étude des lois militaires, prit part aux discussions auxquelles ces lois donnèrent lieu, et fut l'un des 363 députés qui, au 13 mai, refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie. Réélu, le 14 octobre 1877, par 5,811 voix (10,167 votants, 11,109 inscrits), contre 4,281 à M. de Plancy, et le 21 août 1881, par 5,942 voix (7,617 votants, 11,093 inscrits), il continua de siéger à la gauche républicaine, vota avec la majorité gouvernementale, et fut élu sénateur de l'Aube, le 6 janvier 1885, par 417 voix (702 votants). Il prit de nouveau place à gauche, se prononça pour l'expulsion des princes, et vota, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889) pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger. Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1851, et officier du 26 décembre 1864.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

TEZENAS (ANTOINE, HIPPOLYTE), né le 16 janvier 1815 à Saint-Martinès-Vignes (Aube), mort le 23 mars 1896 à Paris.

Député de l'Aube de 1876 à 1885.

Sénateur de l'Aube de 1885 à 1896.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V. p. 389.)

Le colonel Tezenas fut réélu sénateur de l'Aube aux élections du 7 janvier 1894, par 455 voix sur 677 votants.

Au Luxembourg, comme à la Chambre, il se faisait une spécialité des questions militaires. Il fut membre de la commission de l'armée et siégea à l'union républicaine.

Tezenas mourut le 23 mars 1896 à Paris. Il était âgé de 81 ans.

Il était officier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Antoine TEZENAS

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