État civil :
Né le 9 janvier 1854
Décédé le 25 décembre 1904
Profession :
Entrepreneur de maçonnerie
Département :
Somme
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 28 janvier 1900
Fin de mandat le 25 décembre 1904 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

TELLIER (PAUL), né le 9 janvier 1854 à Amiens (Somme), mort le 25 décembre 1904 à Amiens.

Sénateur de la Somme de 1900 à 1904.

Entrepreneur de maçonnerie, Paul Tellier fut très dévoué au monde du travail. En contact permanent avec la classe ouvrière, il en connut les besoins et en partagea les légitimes aspirations. Au conseil des prud'hommes dont il fut pendant dix ans président, il sut faire apprécier de tous la sagesse de ses avis et l'équité de ses décisions. La confiance publique devait ouvrir à son activité le champ de la politique. Conseiller municipal de la ville d'Amiens pendant près de quinze ans, il fut successivement adjoint au maire puis maire de cette grande cité.

Entre-temps, il travailla à l'organisation du parti républicain et l'association républicaine de la Somme, dont il fut un des vice-présidents, le compta au nombre de ses fondateurs.

Les questions économiques et sociales sollicitèrent plus particulièrement son intelligence et son coeur. Il ne recula devant aucun des grands problèmes que l'application des principes de la solidarité humaine impose à la haute sollicitude du législateur.

Aussi, ne fut-on pas surpris quand, en 1900, il brigua l'honneur d'entrer au Sénat, de le voir se prononcer sans hésitation dans sa profession de foi, pour l'amélioration du sort des travailleurs et notamment, pour l'organisation des caisses de retraites.

Le 28 janvier 1900, Tellier fut élu au premier tour de scrutin par 770 voix sur 1.335 votants, en remplacement de Maquennehen. Il fut précédé par Bernot qui recueillit 918 suffrages et suivi par Froment qui en obtint 712.

Inscrit au groupe de la gauche républicaine, Tellier fit partie de diverses commissions. Il devint notamment secrétaire de celle qui fut chargée de l'examen de la proposition de loi tendant à modifier l'article 4 de la loi du 2 juin 1891 (courses de chevaux). Il déposa une pétition des greffiers de justice de paix du département de la Somme. Il demanda à questionner le ministre de l'Instruction publique sur la situation résultant pour les municipalités des prétentions émises par la Sociétés des auteurs, éditeurs et compositeurs de musique.

Tellier mourut en cours de mandat le 25 décembre 1904, à Amiens sa ville natale. Il était âgé de 50 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul TELLIER

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