État civil :
Né le 15 août 1835
Décédé le 11 janvier 1900
Profession :
Avoué
Département :
Lot
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 11 janvier 1900 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

TALOU (JEAN, Léon), né le 15 août 1835 à Francoulès (Lot), mort le 11 janvier 1900 à Paris (6e).

Député du Lot de 1889 à 1897.

Sénateur du Lot de 1897 à 1900.

Après avoir accompli ses études classiques au lycée de Cahors avec Gambetta, dont il fut plus tard l'ami, il suivit les cours des facultés de droit de Toulouse et de Paris, obtint sa licence et acheta une charge d'avoué près le tribunal civil de Cahors.

Mêlé de bonne heure aux luttes politiques locales, il combattit énergiquement le régime impérial et devint, en 1870, conseiller municipal de Cahors, comme candidat de l'opposition. L'année suivante, il était élu conseiller général du Lot ; mais en 1874, après une lutte des plus vives, il échoua contre Depeyre, ancien ministre. Il revint à l'assemblée départementale en 1880.

Six ans après, Talou était réélu au Conseil général, contre le comte Murat fils, et triomphait du comte Joachim Murat père, député sortant, aux élections législatives du 22 septembre 1889, par 7.375 voix contre 5.841. Ce résultat inespéré fut une véritable victoire politique dans le département du Lot, qui était considéré jusque-là comme le fief électoral de la famille Murat.

Nommé de nouveau député de la 1re circonscription de Cahors, en 1893, par 6.652 voix, contre 5.618 à Munin-Bourdin, avocat, conservateur, et 144 à Bessières, horticulteur, socialiste, sur 12.476 votants, Talou fit partie du groupe radical de la Chambre avec lequel il vota constamment.

Membre de diverses commissions, il présenta plusieurs rapports remarqués et s'occupa surtout de questions financières.

Porté sur la liste radicale du département du Lot avec de Verninac et Pauliac, lors du renouvellement partiel du Sénat du 3 janvier 1897, il fut élu, par 356 voix sur 659 votants, en même temps que ses amis, contre les candidats de la liste conservatrice, E. Rey, le général Combarieu et Calmon-Maisons. Il donna alors sa démission de député et s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique du Luxembourg.

Il fit partie de plusieurs commissions et, en 1898, déposa le rapport sommaire sur la proposition de loi de Bisseuil, portant modification de l'article 60 de la loi du 22 frimaire, an VII, sur l'enregistrement.

En 1899, il fut entendu dans la discussion du projet de loi sur la suppression des offices et le mode de recrutement des candidats notaires.

Il mourut le 11 janvier 1900 en son domicile parisien.

Talou était chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léon TALOU

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