État civil :
Né le 3 août 1840
Décédé le 13 novembre 1903
Profession :
Médecin
Département :
Haute-Saône
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 3 janvier 1897
Elu le 24 mai 1903
Fin de mandat le 13 novembre 1903 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

SIGNARD (MAURICE, EUGÈNE), né le 3 août 1840 à Bléneau (Yonne), mort le 13 novembre 1903 à Gray (Haute-Saône).

Député de la Haute-Saône de 1889 à 1897.

Sénateur de la Haute-Saône de 1897 à 1900 et en 1903.

Fils du docteur Joseph Signard, à qui ses idées républicaines valurent des démêlés avec le gouvernement de l'Empire, il était aussi le neveu d'un ancien commissaire du gouvernement provisoire, représentant à l'Assemblée législative et victime du coup d'Etat du 2 décembre. Docteur en médecine de la Faculté de Paris, Maurice Signard s'établit médecin à Gray. Il est chirurgien de l'hôpital, médecin du collège et de la maison d'arrêt. Il fait la guerre de 1870-1871 comme médecin-major des mobilisés de la Haute-Saône.

Il collabore à l'Indépendant de la Haute-Saône, premier journal républicain à paraître dans le département après la chute de l'Empire. Il est élu conseiller municipal en 1874, maire en 1882 et il le restera jusqu'à sa mort. Administrateur avisé, il réalisera dans sa commune d'importants travaux d'édilité.

Figure marquante du parti républicain dans le département, Maurice Signard est élu conseiller général en 1887 puis président de l'assemblée départementale. Candidat aux élections législatives en 1891 sous l'étiquette de la gauche républicaine, il est élu député par 9.624 voix contre 8.576 au candidat boulangiste et réélu en 1893 par 8.245 voix contre 6.872 au même adversaire.

A la Chambre, il est membre de plusieurs commissions, notamment de la commission des finances au nom de laquelle il rapporte de très nombreux textes fiscaux. Il intervient en 1896 en faveur des sinistrés de son département et prononce, la même année, une intervention remarquée dans la discussion du projet de loi tendant à la suppression de la publicité des exécutions capitales. Ses votes pour le dégrèvement de l'impôt foncier, l'établissement de l'impôt sur le revenu, les syndicats, le crédit agricole, témoignent de ses préoccupations sociales. Maurice Signard est élu au Sénat le 3 janvier 1897, par 481 voix contre 871. On relève à la tribune du Luxembourg ses interventions dans la discussion de l'interpellation sur l'épidémie de typhoïde à la garnison de Lure en 1898.

Il meurt à Gray le 13 novembre 1903, frappé dans la rue par une crise d'apoplexie. Il était âgé de 62 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Maurice SIGNARD

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