État civil :
Né le 30 juillet 1816
Décédé le 9 mars 1910
Profession :
Magistrat
Département :
Orne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 8 janvier 1882
Elu le 4 janvier 1891
Elu le 28 janvier 1900
Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 9 mars 1910 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

PORIQUET (CHARLES-PAUL-EUGÈNE), membre du Sénat, né à Paris le 30 juillet 1816, fit son droit à Paris, fut reçu docteur en 1841, entra dans la magistrature, et fut substitut à Pontoise (9 décembre 1842) et à Meaux (10 août 1843). Remplacé à la révolution de février, il collabora au Pays, et, rallié au gouvernement du prince Louis-Napoléon, devint, 1er février 1852, inspecteur général de police à Nantes, jusqu'à la suppression de cet emploi (mars 1853). Conseiller général du canton de Carrouges (Orne) (mai 1854), il fut nommé préfet du Morbihan le 9 juin 1858, de la Meuse (29 avril 1861), de la Mayenne (15 janvier 1865) et de Maine-et-Loire (16 octobre suivant jusqu'au 4 septembre 1870). Officier de la Légion d'honneur du 13 août 1863, officier de l'instruction publier en décembre suivant, il fut réélu conseiller général de l'Orne, pour le canton de la Mortrée, en 1871 et en 1874, et devint sénateur de ce département, le 30 janvier 1876, par 319 voix (595 votants). Il prit place au groupe de l'Appel au peuple, et vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Réélu au Sénat, le 8 janvier 1882, par 338 voix (583 votants), il continua de siéger parmi les bonapartistes du Sénat dont il fut un des orateurs les plus écoutés, combattit (février 1882) l'abrogation, dans la loi sur l'organisation municipale, de l'adjonction des plus imposés, se prononça contre la politique scolaire et coloniale du gouvernement, vota, en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger, et s'abstint sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

PORIQUET (CHARLES, PAUL, EUGÈNE), né le 30 juillet 1816 à Paris, mort le 9 mars 1910 à Paris.

Sénateur de l'Orne de 1876 à 1910.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 22.)

En dépit des luttes menées avec ses amis de l'Appel au Peuple, Charles Poriquet assiste, impuissant, à l'affermissement de la République. Découragement ? Ardeur qui s'affaiblit avec les années ? Il n'apporte plus guère aux débats de la Haute Assemblée, où la fidélité de ses électeurs de l'Orne lui assure la permanence de son siège, que le concours d'une participation discrète. Il est réélu sénateur aux consultations des 4 janvier 1891, 28 janvier 1900 et 3 janvier 1909, pour lesquelles il recueille successivement et dès le premier tour : 506 voix sur 931 votants, 492 voix sur 908 votants et 464 voix sur 852 votants.

Il présente un plaidoyer passionné contre l'administration fiscale et ses procédés inquisitoriaux et justifie en termes convaincants le privilège des bouilleurs de cru à propos de la création d'un impôt spécifique sur les alcools. En exprimant sa philosophie politique dans les allocutions d'usage qu'il prononce en sa qualité de président d'âge, il demeure pour ses amis de la droite un soutien apprécié et sans défaillance.

Il meurt le 9 mars 1910, à l'âge de 94 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles PORIQUET

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