État civil :
Né le 10 novembre 1852
Décédé le 21 novembre 1945
Profession :
Ingénieur
Département :
Charente-Inférieure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1912
Elu le 9 janvier 1921
Elu le 14 janvier 1930
Fin de mandat le 9 janvier 1939 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

PERREAU (GUSTAVE, ELIE), né le 10 novembre 1852 à L'Aiguillon-sur-Mer (Vendée).

Sénateur de la Charente-Inférieure de 1912 à 1939.

Gustave Perreau est issu d'une vieille famille de « bleus » vendéens. Son père maire de L'Aiguillon, était industriel et arrière-cousin du représentant de la Vendée à la Chambre des députés de 1830. Il fit ses études au lycée de La Rochelle avant d'entrer dans l'administration des Ponts et chaussées où il fit toute sa carrière. Comme ingénieur des travaux publics au service des phares et balises, une de ses principales oeuvres est la tentative de construction du phare de Rochebonne situé au milieu de l'Océan, à cent kilomètres des côtes. Elu conseiller municipal de Brive en 1878, Gustave Perreau devint en 1906 conseiller général de Saint-Martin-de-Ré avant d'être nommé, quelques années plus tard, maire de La Rochelle, puis vice-président du Conseil général de la Charente-Inférieure.

Pour couronner cette belle carrière de notable, il fut élu sénateur du département le 7 janvier 1912, par 558 voix contre 117 à Calvet, sénateur sortant. Il devait conserver ce mandat vingt-sept années durant.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste, il fit bientôt partie du comité directeur et était, d'ailleurs, président de la fédération des comités républicains radicaux et radicaux-socialistes de la Charente-Inférieure.

Membre de la commission de la marine et des mines ainsi que du comité consultatif des mines et du conseil supérieur du crédit mutuel maritime, il intervint fréquemment à la tribune pour défendre les intérêts des gardiens de phares, des constructeurs de ponts, des commis de l'enregistrement ainsi que dans la discussion annuelle du budget de la marine marchande.

C'est en 1937 que sa voix se fit entendre pour la dernière fois en séance publique, lors de la discussion d'une proposition de loi tendant à résoudre un problème très ancien, celui des Halles centrales.

Aux élections de 1939, il était âgé de 87 ans et il ne se représenta pas.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

PERREAU (Gustave, Elie)

Né le 10 novembre 1852 à l'Aiguillon-sur-mer (Vendée)

Décédé le 21 novembre 1945 à La Rochelle (Charente-Inférieure)

Sénateur de la Charente-Inférieure de 1912 à 1939

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VII, p. 2653)

Gustave Perreau se retire de la vie politique à 87 ans et décède le 21 novembre 1945 à La Rochelle, à l'âge de 93 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Gustave PERREAU

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