État civil :
Né le 7 juillet 1835
Décédé le 27 avril 1899
Profession :
Manufacturier
Département :
Rhône
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Elu le 4 janvier 1891
Fin de mandat le 27 avril 1899

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

PERRAS (JEAN-CLAUDE-ETIENNE-EDMOND), député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né à Cublize (Rhône) le 7 juillet 1835, riche manufacturier à Cublize, membre du conseil municipal et adjoint de cette ville sous l'Empire, était maire de Cublize depuis 1871, quand il fut élu, le 20 février 1876, comme candidat républicain, député de la 2° circonscription de Villefranche (Rhône), par 12,526 voix (18,606 votants, 24,248 inscrits), contre 3,690 voix à M. de Saint-Victor, ancien représentant, et 2,342 à M. Vernhette. Il prit place à la gauche modérée et fut des 363 députés qui refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie. Révoqué de ses fonctions de maire le 13 septembre 1877, il fut réélu député, après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877, par 12,841 voix (19,901 votants, 24,408 inscrits), contre 6,960 à M. de Saint-Victor, soutint la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et vit son mandat renouvelé, sur un programme républicain et protectionniste, le 21 août 1881, par 7,965 voix (15,731 votants, 25,289 inscrits), contre 5,817 à M. Delage. I1 parla (janvier 1884) sur les incompatibilités parlementaires, et fit étendre aux sénateurs les mêmes exceptions qu'aux députés. Avant la fin de la législature, il se présenta comme candidat au Sénat dans son département, le 6 janvier 1885, pour remplacer M. Vallier décédé, et fut élu par 441 voix (729 votants). Il s'assit à la gauche de la Chambre haute, continua d'appuyer de ses votes la politique des ministres au pouvoir, vota l'expulsion des princes, se prononça, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger, et s'abstint sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

PERRAS (JEAN, CLAUDE), né le 7 octobre 1835 à Cublize (Rhône), mort le 27 avril 1899 à Cublize.

Sénateur du Rhône de 1885 à 1899.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 592.)

Perras continua à faire profiter le Sénat de sa connaissance pratique des questions industrielles, et plus particulièrement des rapports humains dans le travail. C'est ainsi que le 7 juin 1894 il demanda que les conseils de prud'hommes soient présidés par le juge de paix qui offrirait une sécurité d'impartialité et que le 5 décembre 1895 il présenta- sans succès - un amendement tendant à faire appliquer la loi sur les accidents du travail à tous les salariés, quel que soit leur salaire.

Il mourut subitement le 27 avril 1899, à l'âge de 64 ans, après avoir présidé le conseil de révision.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Claude PERRAS

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