État civil :
Né le 30 août 1831
Décédé le 2 février 1915
Profession :
Médecin
Département :
Vosges
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 21 juin 1896
Elu le 28 janvier 1900
Fin de mandat le 2 janvier 1909 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

PARISOT (Louis), né le 30 août 1831 à Remiremont (Vosges), mort le 2 février 1915 au Thillot (Vosges).

Sénateur des Vosges de 1896 à 1909.

Ayant embrassé la profession médicale, Louis Parisot s'installa au Thillot et sembla d'abord se donner entièrement à son art. Il était encore relativement jeune qu'il obtenait nombre de récompenses honorifiques pour, notamment, la propagation de la vaccine et ses travaux sur la protection des enfants du premier âge.

Mais il y avait aussi dans Parisot un républicain qui ne s'accommodait pas du régime. Le Thillot tenait en lui la tête la plus ferme de l'opposition à l'Empire. Aussi bien, dès 1871, le voilà conseiller d'arrondissement et, en 1876, maire de sa ville, fonctions qu'il occupera huit ans.

Entre-temps, en 1893, son ami Jules Ferry étant mort, qui était conseiller général du Thillot, Parisot se présente pour le remplacer et entre à l'assemblée départementale.

De même, trois ans plus tard, c'est le décès du sénateur républicain Kiener qui le décide à être candidat au Sénat. Il est élu le 21 juin 1896, par 567 voix contre 312 au concurrent de la droite, son confrère Joyeux.

Au Luxembourg, où Parisot, chevalier de la Légion d'honneur depuis 1895, s'inscrit au groupe de l'union républicaine, son action s'exerce principalement en faveur des intérêts de ses mandants.

Tout au long des treize années qu'il y siégea - car il fut facilement réélu le 28 janvier 1900, par 652 voix sur 982 votants - il déposa une foule de pétitions où s'exprimaient les doléances de diverses catégories sociales : les facteurs des postes et des télégraphes, les greffiers des justices de paix et des tribunaux de simple police, les commerçants de nombreuses communes des Vosges, les brigadiers et les gardes forestiers communaux, les inspecteurs primaires de son département. Au point que le Sénat en fit le président de sa troisième commission des pétitions.

Cependant, Parisot ne laissait pas de s'intéresser à des problèmes d'un intérêt plus général. Ainsi, en 1899, attachait-il son nom aux travaux, qu'il dirigea, de la commission chargée de l'examen de la proposition de loi Leydet, tendant à modifier l'article 71 de la loi de 1871 sur les conseils généraux.

Ayant renoncé à briguer un nouveau mandat au renouvellement de 1909, Louis Parisot se retira au Thillot, où il devait s'éteindre le 2 février 1915, âgé de 83 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis PARISOT

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