État civil :
Né le 21 novembre 1821
Décédé le 7 juillet 1896
Profession :
Avoué
Département :
Rhône
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 8 janvier 1882
Elu le 4 janvier 1891
Fin de mandat le 7 juillet 1896 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MUNIER (LOUIS-AUGUSTE), membre du Sénat, né à Gex (Ain) le 21 novembre 1821, exerçait à Lyon la profession d'avoué. Conseiller municipal républicain et premier adjoint au maire de Lyon, il soutint la politique opportuniste, et, porté comme candidat aux élections sénatoriales du 8 janvier 1882, fut élu sénateur du Rhône par 168 voix (323 votants). Il prit place à la gauche du Sénat, et opina : pour la réforme du personnel judiciaire, pour le rétablissement du divorce, pour les crédits de l'expédition du Tonkin, pour la nouvelle loi militaire, pour les ministères opportunistes, pour l'expulsion des princes, et, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. Lors de la nomination de la commission des Neuf, chargée de l'instruction et de la mise en accusation dans cette dernière affaire, M. Munier en fut élu membre (12 avril 1889), le 5e, par 188 voix sur 230 votants.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MUNIER (LOUIS, AUGUSTE), né le 21 novembre 1821 à Gex (Ain), mort le 7 juillet 1896 à Paris.

Sénateur du Rhône de 1882 à 1896.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT et COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 457.)

Munier fut réélu aux élections sénatoriales du 4 janvier 1891 avec toute la liste républicaine sortante. Il arriva en première position avec 504 voix sur 750 votants.

Inscrit au groupe de l'union républicaine, membre de plusieurs commissions où son profond savoir juridique était très apprécié, il fut président de la commission chargée d'examiner les modifications à apporter à l'article 840 du code civil sur les partages.

Munier mourut en cours de mandat, à Paris, le 7 juillet 1896, à l'âge de 74 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis MUNIER

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