État civil :
Né le 28 février 1833
Décédé le 29 mai 1892
Département :
Corse
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 13 janvier 1889
Fin de mandat le 29 mai 1892 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MORELLI (FRANÇOIS), membre du Sénat, né à Boscognano (Corse) le 28 février 1833, fut désigné comme candidat républicain modéré, lors de l'élection partielle du 13 janvier 1889, motivée en Corse par le remplacement de M. de Corsi décédé. Il fut élu sénateur par 363 voix (723 votants) contre 356 à M. Pitti-Fessandi. Il prit place au centre gauche, vota pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, et s'abstint sur la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. Chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MORELLI (FRANÇOIS), né le 28 février 1833 à Bocognano (Corse), mort le 29 mai 1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Sénateur de la Corse de 1889 à 1892.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT et COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 433.)

Il vota pour la loi sur les accidents du travail, pour l'élection des députés au scrutin uninominal, pour la loi portant « correctionnalisation » des délits d'outrages et diffamation commis par voie de presse envers le Président de la République, les ministres, les parlementaires et tous détenteurs d'une charge ou mandat public, pour l'introduction du principe de l'impôt de quotité en ce qui concerne les propriétés bâties.

Membre de la commission des pétitions, inscrit au groupe de la gauche républicaine, il ne prit pas la parole en séance publique. Son mauvais état de santé et les soucis causés par la gestion de la Compagnie insulaire de navigation à vapeur dont il était le directeur et qu'il avait créée, le tinrent, surtout à partir de 1891, à l'écart des travaux parlementaires.

C'est dans sa propriété de campagne des Aygalades, près de Marseille, que la mort le surprit, le 29 mai 1892. Il avait 59 ans.

Morelli était chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François MORELLI

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr