État civil :
Né le 2 septembre 1872
Décédé le 16 juillet 1949
Profession :
Agriculteur
Département :
Dordogne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 22 janvier 1928
Elu le 14 janvier 1930
Elu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

MICHEL (JEAN, MARCELIN, dit Marcel), né le 2 septembre 1872 à La Bachellerie (Dordogne).

Sénateur de la Dordogne de 1928 à 1945.

Marcel Michel est instituteur. Il est connu et apprécié dans son village natal et ses concitoyens en font le maire de la commune de La Bachellerie. Républicain convaincu, soucieux du sort des petites gens et des malheureux, il entre plus avant dans la politique pour se faire leur porte-parole. Il est élu conseiller général de la Dordogne et il devient vice-président de cette assemblée. Le sénateur Guillier étant décédé le 7 novembre 1927, il est candidat au siège ainsi laissé vacant et le 22 janvier 1928, il est élu au deuxième tour par 560 voix sur 1.083 suffrages exprimés. Il est réélu le 20 octobre 1929 au premier tour par 563 voix, en même temps que Félix Gadaut et Léon Sireyjol ; et le 23 octobre 1938 au deuxième tour de scrutin par 553 voix. Il appartient à la gauche démocrate radicale et radicale-socialiste.

Au Parlement, il mène combat pour assurer plus de justice dans la société et pour obtenir une meilleure protection sociale des défavorisés de l'existence. Il dépose en 1938 une proposition de loi concernant l'assistance aux vieillards, aux infirmes et aux incurables privés de ressources. Il bataille sans cesse pour étendre le champ d'application des assurances sociales. Il demande notamment que les allocations viagères qui doivent être attribuées aux travailleurs âgés de plus de soixante ans ne relèvent pas de la mutualité, mais des assurances sociales, quel que soit le montant de leurs revenus.

Mais Marcel Michel est également l'élu d'une région agricole - il est d'ailleurs le président du syndicat agricole de La Bachellerie - et il se fait le défenseur des intérêts de la paysannerie. Il demande notamment à Raymond Poincaré, lorsque celui-ci présente au Sénat son projet de loi monétaire, de le compléter par un projet de loi sur les hausses illicites, de façon à assurer la stabilité des prix, celle-ci lui paraissant être la condition indispensable de l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs Il intervient à de nombreuses reprises sur l'organisation du marché du blé et réclame, notamment en 1931 et 1933, que soit assurée la protection des agriculteurs contre les calamités agricoles. Il s'est aussi particulièrement préoccupé de l'électrification rurale dans son département.

Il s'est prononcé le 10 juillet 1940 pour les pleins pouvoirs demandés par le maréchal Pétain.


MICHEL (Jean, Marcelin, dit Marcel)

Né le 2 septembre 1872 à La Bachellerie (Dordogne)

Décédé le 16 juillet 1949 à Pessac (Gironde)

Sénateur de la Dordogne de 1928 à 1945

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VII, p. 2456)

Le 10 juillet 1940 Marcel Michel se prononce en faveur du projet de loi constitutionnelle.

Retiré de la vie politique, il meurt le 16 juillet 1949 à Pessac.

Note de la division des Archives : le 10 juillet 1940, MARCEL Michel s'abstient lors du vote du projet de loi constitutionnelle (J.O du 10 juillet 1940, p-828)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcel MICHEL

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