État civil :
Né le 15 février 1825
Décédé le 19 septembre 1891
Profession :
Négociant
Département :
Charente-Inférieure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 19 septembre 1891 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MESTREAU (FRÉDÉRIC), représentant en 1871, député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né à Saint-Pierre-d'Oléron (Charente-Inférieure) le 15 février 1825, négociant à Saintes, fit de l'opposition républicaine à l'Empire dans son département, fut nommé, le 5 septembre 1870, préfet de la Charente-Inférieure, et fut élu, le 8 février 1871, représentant de son département à l'Assemblée nationale, le 10e et dernier, par 32,201 voix (105,000 votants, 148,277 inscrits). Mais son élection ayant été invalidée, en raison de sa situation de préfet, il donna sa démission le 23 mars, et sans se porter candidat, fut réélu à l'élection complémentaire du 2 juillet suivant, par 35,973 voix (83,986 votants, 148.277 inscrits). Il siégea à la gauche républicaine, et vota pour la paix, contre le pouvoir constituant, pour le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, pour l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles. Conseiller général du canton de Saujon le 8 octobre 1871, il échoua, comme candidat à la députation, le 20 février 1876, dans la 1re circonscription de Saintes, avec 5,415 voix contre 6,662 à M. Echassériaux (bonapartiste); mais il rentra à la Chambre, à l'élection partielle du 12 novembre 1876, élu dans l'arrondissement de Marennes, en remplacement de M. Dufaure nommé sénateur, par 6,182 voix (11,519 votants, 15,144 inscrits), contre 5,265 à M. Omer Charlet, un des 363 députés qui refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie, il fut réélu, le 14 octobre 1877, par 7,175 voix (12,913 votants, 15,596 inscrits), contre 5,682 a M. de Piolant, et, le 21 août 1881, par 7,886 voix (9,297 votants, 16,069 inscrits) ; il continua de siéger à la gauche républicaine, appuya les différents ministères républicains, vota les crédits du Tonkin et l'expulsion des princes, et fut élu, le 6 janvier 1885, sénateur de la Charente-Inférieure, par 549 voix (1,036 votants). M. Mestreau a continué de soutenir, à la Chambre haute, la politique républicaine du gouvernement, et s'est prononcé, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MESTREAU (FRÉDÉRIC), né le 15 février 1825 à Saint-Pierre-d'Oléron (Charente-Inférieure), mort le 19 septembre 1891 à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Inférieure).

Député de la Charente-Inférieure de 1876 à 1885.

Sénateur de la Charente-Inférieure de 1885 à 1891.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 357.)

Frédéric Mestreau mourut à Saint-Georges-de-Didonne en septembre 1891, âgé de 66 ans. Le président Le Royer prononça son allocution funèbre au Sénat le 15 octobre 1891.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Frédéric MESTREAU

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr