État civil :
Né le 25 mars 1858
Profession :
Médecin
Département :
Gers
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 5 janvier 1924 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

MASCLANIS (JOSEPH, MARIE, HENRI), né le 25 mars 1858 à Ramouzens (Gers).

Sénateur du Gers de 1920 à 1924.

Député du Gers de 1928 à 1932.

Docteur en médecine et viticulteur, Joseph Masclanis s'intéressa à la vie publique. Il commença par remplir toutes les fonctions électives locales et c'est ainsi qu'il devint maire de Ramouzens, sa ville natale, puis conseiller général. Par la suite il fut président de l'assemblée départementale du Gers.

Contrairement au processus habituel, Masclanis fut pourvu d'un mandat sénatorial avant d'être député. En effet, il se présenta aux élections sénatoriales de 1920 et, le 11 janvier, il fut élu au deuxième tour. Il obtint 423 voix sur 711 votants, précédé de Philip qui recueillit 424 suffrages, mais battant Bascou qui n'en recueillit que 269. Au premier tour, il arrivait en quatrième position avec 264 voix sur 712 votants contre 400 à Noulens, 279 à Bascou et 277 à Philip.

Inscrit au groupe de la gauche radicale et radicale-socialiste, il fut membre des commissions suivantes : organisation départementale et communale ; protection des mères et des nourrissons ; pétitions ; agriculture ; et principalement de la commission d'hygiène d'assistance, d'assurance et de prévoyance sociales. C'est au nom de cette dernière qu'il déposa en 1922 un rapport sur le projet de loi tendant à modifier l'article 64 de la loi du 31 mars 1919. Il prit part aussi à la discussion du projet de loi relatif à la taxe sur le chiffre d'affaires.

En 1924, Joseph Masclanis ne fut pas confirmé dans son mandat de sénateur. Il n'obtint que 145 voix sur 709 votants contre 483 à Gardey, 474 à Philip et 440 à Tournan.

En 1928, il se présenta aux élections législatives comme républicain radical et laïque. Il fut élu dans la circonscription de Condom-Lectoure, au second tour, à une faible majorité : il recueillit 10.000 suffrages sur 20.353 votants contre 9.960 à Naples.

A la Chambre, il appartint au groupe de la gauche radicale. Il fit partie de la commission des comptes définitifs et des économies, de la commission des mines et de la force motrice et de celle des 'boissons.

En 1932, il intervint dans la discussion du projet de loi relatif à l'élection des députés, son amendement visant sa propre circonscription.

Aux élections législatives de 1932, Joseph Masclanis sollicita le renouvellement de son mandat, mais, en butte à l'hostilité du grand quotidien toulousain La Dépêche qui lui reprochait d'être radical dissident, soutenu par la réaction, au premier tour il n'obtint que 3.651 voix sur 19.820 votants contre 6.340 à Mahagne, négociant, 3.711 à Montils, 2.890 à Rambaud, 2.164 à Dam-blanc et 598 à Ricau. Il se retira et Mahagne l'emporta par 13.621 voix sur 19.046 votants contre 4.755 à Rambaud et 262 à Ricau.

Il ne se représenta plus.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

MASCLANIS (Joseph, Marie, Henri)

Né le 25 mars 1858 à Ramouzens (Gers)

Décédé le 24 juin 1943 à Ramouzens

Sénateur du Gers de 1920 à 1924

Député du Gers de 1928 à 1932

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2395)

Maintenu maire de Ramouzens pendant l'occupation, Joseph Masclanis meurt dans son village natal, le 24 juin 1943, à l'âge de 85 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph MASCLANIS

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