État civil :
Né le 19 mai 1845
Décédé le 3 octobre 1916
Département :
Seine
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 3 janvier 1891 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MARTIN (MARIE-HIPPOLYTE-GEORGES), membre du Sénat, né à Paris le 19 mai 1845, étudia la médecine, puis interrompit ses études en 1866, pour s'engager comme volontaire dans les troupes de Garibaldi. Après Mentana, il rentra en France, reprit ses cours à Montpellier et fut reçu docteur. Il prit part aux dernières luttes de l'opposition républicaine contre l'Empire, et s'installa comme médecin à Sceaux. Pendant le siège de Paris, il fut attaché comme chirurgien au fort d'lssy. Après avoir, en 1871, refusé la candidature municipale à Paris dans le quartier de la Gare (13e arrondissement), il l'accepta en 1874 et fut élu. Au conseil municipal, il se déclara partisan de l'autonomie communale et fut un des fondateurs du groupe qui porta ce nom ; il rédigea des rapports remarqués sur l'administration centrale, la préfecture de police, l'assistance publique, etc., et fit adopter la proposition de ne pas loger le préfet de la Seine à l'Hôtel de Ville. Réélu plusieurs fois conseiller par son quartier, il était président du conseil municipal, lorsque la démission du commandant Labordère détermina une vacance parmi les sénateurs de la Seine. Le parti radical autonomiste adopta la candidature de M. Georges Martin, qui fut élu, le 25 janvier 1885, membre du Sénat, par 344 voix (643 votants); au premier tour, il avait réuni 177 voix contre 277 à M. Spuller, opportuniste, et 172 à M. Gatineau, radical qui se retira. M. Georges Martin prit place dans le petit groupe de l'extrême gauche sénatoriale avec lequel il vota constamment. Il parut à la tribune en quelques occasions, principalement pour revendiquer les libertés municipales de Paris, et fut, à ce propos, fréquemment interrompu par la droite et par la majorité opportuniste ; il fut rapporteur (février 1838) du projet de loi sur la séparation du conseil général de la Seine et du conseil municipal de Paris. Il soutint de ses votes le ministère Floquet et se prononça, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1881), s'abstint sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, et vota pour la procédure à suivre devant la haute cour contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MARTIN (MARIE, HIPPOLYTE, Georges), né à Paris le 19 mai 1845, mort à Chaumont-sur-Tharonne (Loir-et-Cher) le 3 octobre 1916.

Sénateur de la Seine de 1885 à 1891.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 295.)

En 1889, il intervient à de nombreuses reprises et sur les projets les plus divers. Ses propos provoquent souvent les protestations de ses collègues. Il en est ainsi, par exemple le 17 mai, à propos du recrutement de l'armée.

Le 6 février 1890, il dépose une proposition de loi relative aux droits civils des femmes.

Aux élections du 4 janvier 1891, il n'obtient au troisième tour que 246 voix sur 662 suffrages exprimés. Il est en cinquième position et il n'est pas réélu. Il s'installe alors à Chaumont-sur-Tharonne, dans le Loir-et-Cher, et devient conseiller général de ce même canton en 1898. Il se présente plusieurs fois sans succès aux élections sénatoriales ou législatives, soit à Romorantin soit à Vendôme. Ainsi, au renouvellement législatif de 1898 il obtint, dans la circonscription de Vendôme, 4.792 voix sur 19.631 votants au premier tour mais ne se maintint pas au second. En 1902, dans la circonscription de Romorantin cette fois-ci, il réunit 4.140 voix au premier tour sur 15.333 votants et 7.240 au second, sur 15.148 votants contre 7.818 à Pichery qui fut élu. Il n'eut pas plus de chance en 1906 contre le même adversaire, ne recueillant que 2.081 voix sur 12.299 votants.

Il ne fit désormais plus acte de candidature et mourut le 3 octobre 1916 à Chaumont-sur-Tharonne, à l'âge de 71 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges MARTIN

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