État civil :
Né le 18 juillet 1840
Décédé le 4 août 1924
Profession :
Médecin
Département :
Saône-et-Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 13 mars 1887
Elu le 4 janvier 1891
Elu le 28 janvier 1900
Elu le 3 janvier 1909
Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 4 août 1924 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MARTIN (JEAN-FRANÇOIS-FÉLIX), député de 1884 à 1885, né au Creusot (Saône-et-Loire) le 18 juillet 1840, étudia la médecine, se fit recevoir docteur, et exerça sa profession dans sa ville natale. Elu, le 8 juin 1884, député de la 2e circonscription d'Autun, en remplacement de M. Reyneau, par 4,674 voix (5,123 votants, 17,770 inscrits), il siégea dans la majorité opportuniste, et vota pour l'adoption des crédits, de l'expédition du Tonkin. Le 4 octobre 1885, il réunit, sans être élu, dans le département de Saône-et-Loire, 33,634 voix (135,611 votants); comme ses compagnons de liste, il se désista au second tour en faveur de la liste radicale.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MARTIN (JEAN, FRANÇOIS, Félix dit FÉLIX-MARTIN), né le 18 juillet 1840 au Creusot (Saône-et-Loire), mort le 4 août 1924 au Creusot.

Député de Saône-et-Loire de 1884 à 1885.

Sénateur de Saône-et-Loire de 1887 à 1924.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 295.)

Au Sénat, ses électeurs lui renouvelèrent sans interruption son mandat. En effet, il fut réélu le 4 janvier 1891, au premier tour, par 972 voix sur 1.332 votants ; le 28 janvier 1900, au premier tour, par 1.003 voix sur 1.293 votants ; le 3 janvier 1909, au premier tour, par 929 voix sur 1.267 votants.

Inscrit au groupe des indépendants, il fut l'auteur d'interventions particulièrement remarquées à propos des questions de prévoyance sociale, chères à son coeur, dans les débats concernant les syndicats de patrons et d'ouvriers, le travail des enfants et des femmes, le travail des filles mineures dans les établissements industriels ; dans tous les projets intéressant l'hygiène et la sécurité des travailleurs dans l'industrie ; dans les discussions concernant l'arbitrage, les retraites des agents des trains, chauffeurs et mécaniciens.

Il fit partie de nombreuse se commissions dont : commission de l'organisation du crédit agricole, commission spéciale des habitations ouvrières.

En revanche, Félix Martin s'occupa assez peu de politique pure et, dans les scrutins importants, il vota tantôt avec la gauche, tantôt avec l'union républicaine.

Il déposa une proposition de loi pour la création d'une caisse de retraite pour les ouvriers de l'industrie, proposition qui fut retirée lorsqu'un projet plus général fut déposé à la Chambre. Il prit une part très active à l'élaboration et à la discussion des lois sur les habitations ouvrières, les sociétés coopératives, les prud'hommes, les sociétés de secours mutuel, l'exercice de la médecine et de la pharmacie.

Ce fut surtout comme auteur d'une proposition de loi tendant à modifier les articles 300 et 302 du code pénal relatif à l'infanticide - proposition dont il fut nommé rapporteur - qu'il s'affirma au sein de la Haute Assemblée.

Félix Martin mourut le 4 août 1924, en cours de mandat. Il était âgé de 84 ans.

Il fut l'un des fondateurs de la Revue d'économie sociale et collaborateur de nombreux périodiques et organes de la presse de province. Il à publié Les cimetières et la crémation (1881), La morale naturelle ou la science du bonheur, enfin Origines et scènes primitives (1895).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Félix MARTIN

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