État civil :
Né le 17 octobre 1823
Décédé le 1er septembre 1903
Profession :
Avocat
Département :
Inamovible
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 15 décembre 1875
Fin de mandat le 1er septembre 1903 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

LURO (BERTRAND-VICTOR-ONÉSIMÉ), représentant en 1871, membre du Sénat, né à Ville-comtal (Gers) le 17 octobre 1823, fit ses études à Anch, son droit à Paris, et prit une part assez active aux événements de 1848, dans les rangs de la démocratie. En 1849, il échoua comme candidat à l'Assemblée législative, bien qu'il eût vivement attaqué le parti socialiste et les doctrines de Louis Blanc. Peu après, il prit la charge de M. Pascalis comme avocat au conseil d'Etat et à la cour de Cassation ; ayant eu à défendre les pourvois des condamnés du coup d'Etat du 2 décembre, il plaida l'incompétence des conseils de guerre. Sorti du barreau en 1866, il se retira dans le Gers où il devint conseiller général du canton de Miélan. Elu, le 8 février 1871, représentant du Gers à l'Assemblée nationale le 4e sur 6, par 58,739 voix (74,830 votants, 98,233 inscrits), il siégea au centre droit, fit partie du groupe Lavergne, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de trois ans, (en congé lors du scrutin sur la démission de Thiers), pour le septennat, contre le ministère de Broglie, pour l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles. Ces derniers votes le firent inscrire sur la liste des gauches, lors de l'élection des sénateurs inamovibles, et, le 13 décembre 1875, il fut élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, au 4e tour de scrutin, le 39e sur 75, avec 347 voix (689 votants). Il vota le plus souvent avec le parti républicain et repoussa, le 23 juin 1877, la demande de dissolution de la Chambre présentée par le cabinet du 16 mai. L'année précédente, il avait été renommé conseiller général du Gers. M. Luro a soutenu depuis lors, à la Chambre haute, la politique des ministères républicains; il s'est prononcé, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. On a de M. Luro : Du travail et de l'organisation des industries dans la liberté (1848), Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, et la renaissance (conférence faite à Pau en 1866), et des articles dans les journaux du Gers.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

LURO (BERTRAND, Victor, ONÉSIME), né 17 octobre 1823 à Villecomtal (Gers), mort le 1er septembre 1903 à Villecomtal.

Sénateur inamovible de 1875 à 1903.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 202.)

Durant les dernières années de sa vie, Victor Luro n'exerce plus aucune activité sur le plan parlementaire, mais il n'en reste pas moins au Sénat le représentant particulièrement respecté d'une des grandes périodes de l'histoire du pays ainsi qu'en témoignent les services qu'il rendit à la cause de la liberté, cela depuis la révolution de 1848, puis le fait qu'il fut l'un des fondateurs de la IIIe République.

Il mourut le 1er septembre 1903, au seuil de ses 80 ans, à Villecomtal.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Victor LURO

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