État civil :
Né le 3 avril 1839
Décédé le 12 février 1912
Profession :
Général
Département :
Meurthe-et-Moselle
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 27 mai 1906
Fin de mandat le 12 février 1912 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

LANGLOIS (HIPPOLYTE), né le 3 avril 1839 à Besançon (Doubs), mort le 12 février 1912 à Paris.

Sénateur de Meurthe-et-Moselle de 1906 à 1912.

Elève de l'Ecole polytechnique, Hippolyte Langlois fit une brillante carrière dans l'artillerie. II servit comme capitaine dans l'armée de Metz en 1870. En 1887, devenu lieutenant-colonel, il fut nommé professeur de tactique d'artillerie à l'Ecole supérieure de guerre. Colonel en 1888, général de brigade en 1894, général de division en 1898, il dirigea l'Ecole supérieure de guerre avant de commander le 20e corps d'armée à Nancy, en 1901. Membre du Conseil supérieur de guerre, il écrivit nombre d'ouvrages et d'articles relatifs aux problèmes militaires et ce fut l'un des principaux artisans de la modernisation de l'artillerie française de 1870 à 1914. Atteint par la limite d'âge en 1905, il fut élu sénateur de Meurthe-et-Moselle le 27 mai 1906, à l'occasion d'une élection partielle, en remplacement de Marquis. Il obtint au premier tour 535 voix sur 979 votants contre 440 à Denis. Il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine.

Ses interventions au Sénat porteront essentiellement, comme il était naturel, sur les questions militaires. Il déposa en 1909 une proposition de loi relative à la constitution des cadres et des effectifs de l'armée active et de l'armée territoriale en ce qui concerne l'artillerie ; une proposition de loi sur la réorganisation, des conseils de guerre. Cette même année, il prit une très large part à la discussion d'un projet de loi relatif à l'artillerie, dont l'objet était le même que celui du texte qu'il avait déposé : l'augmentation du nombre des pièces. Au cours d'un long exposé, il se fit le défenseur vigoureux de la batterie de six pièces - alors que le gouvernement et la plupart des chefs militaires préconisaient une simple augmentation du nombre des batteries de quatre pièces.

Il déposa un contre-projet qui ne fut pas adopté.

Sa mort survint le 12 février 1912, à l'âge de 72 ans.

Le général Langlois avait continué à écrire jusqu'à la fin de sa vie et était devenu notamment le collaborateur du Temps. En 1911, il avait été élu membre de l'Académie française.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Hippolyte LANGLOIS

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