État civil :
Né le 8 décembre 1817
Décédé le 15 avril 1898
Profession :
Fonctionnaire
Département :
Corrèze
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 31 janvier 1876
Elu le 25 janvier 1885
Fin de mandat le 6 janvier 1894 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

LAFOND DE SAINT-MUR (GUY-JOSEPH-RÉMI DEPLANCHE, BARON), député au Corps législatif de 1857 à 1870, membre du Sénat, né à la Roche-Canillac (Corrèze) le 8 décembre 1817, fit son droit à Paris et entra dans l'administration comme conseiller de préfecture. Secrétaire général de la préfecture de la Corrèze (1847-1857), il se porta, comme candidat officiel, aux élections du 22 juin 1857, et fut élu député de la 1re circonscription de la Corrèze par 24,746 voix (29,981 votants, 42,156 inscrits), contre 3,574 voix à M. Lebraly et 1,644 à M. Sage, ancien représentant. Il prit place dans la majorité dynastique et fut successivement réélu : le 12 juin 1863, par 26,520 voix (26,870 votants, 39,483 inscrits), et, le 24 mai 1869, par 25,193 voix (28,513 votants, 40,624 inscrits), contre 3,208 voix à M. Jules Favre. Défenseur constant du pouvoir, il vota en 1870 pour la guerre de Prusse. Rendu à la vie privée par la chute de l'Empire, il se présenta, le 30 janvier 1876, aux élections sénatoriales dans la Corrèze, et fut élu par 245 voix sur 346 votants. Il siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie en 1877, et soutint le cabinet du 16 mai. Ancien maire de Tulle, conseiller général du canton de la Roche-Canillac, officier de la Légion d'honneur du 14 août 1866 et officier de l'Instruction publique, il fut réélu sénateur, mais cette fois comme candidat républicain, au renouvellement triennal du 6 janvier 1885, avec 342 voix sur 707 votants. Il soutint généralement les ministères opportunistes, s'abstint (juin 1886) au scrutin sur l'expulsion des princes, et, en dernier lieu, se prononça pour le l'établissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger ; il s'est abstenu sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

LAFOND de SAINT-MUR (GUY, JOSEPH, RÉMI DEPLANCHE, baron), né le 8 décembre 1817 à La Roche-Canillac (Corrèze), mort le 15 avril 1898 à La Roche-Canillac.

Député de la Corrèze au Corps législatif de 1857 à 1870.

Sénateur de la Corrèze de 1876 à 1894.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 524.)

L'activité parlementaire du baron Lafond de Saint-Mur se ralentit considérablement à partir de 1889. Aux élections sénatoriales du 7 janvier 1894, en Corrèze, il ne fut pas réélu, ayant remporté 78 voix contre 378 à de Sal, républicain comme lui, 378 à Labrousse et 359 à Dellestable.

Il mourut le 15 avril 1898, à l'âge de 81 ans, dans sa commune natale de La Roche-Canillac. Il était l'auteur des Entretiens sur les sociétés de secours mutuels et d'un volume intitulé La terre natale, impressions d'un campagnard.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Guy LAFOND DE SAINT-MUR

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