État civil :
Né le 3 avril 1836
Décédé le 11 octobre 1907
Profession :
Négociant
Département :
Côte-d'Or
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Elu le 7 janvier 1894
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 11 octobre 1907 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

HUGOT (LOUIS-ANATOLE), député de 1876 à 1885 et membre du Sénat, ne à Montbard (Côte-d'Or) le 3 avril 1836, fils d'un négociant de Montbard, étudia le droit, se fit recevoir licencié et devint négociant dans sa ville natale. Il fut, de 1871 à 1873, maire de Montbard, et, révoqué de ses fonctions municipales par le ministère de Broglie, il se fit élire, comme républicain, conseiller d'arrondissement. Le 20 février 1876, M. Hugot se porta candidat à la Chambre des députés dans l'arrondissement de Semur, et fut élu par 8,336 voix sur 16,310 votants et 19,633 inscrits, contre 6,673 voix à M. Beleurgey et 1,043 à M. Muteau. Il écrivit à ses électeurs une lettre de remerciement qui contenait ce passage : « En votant pour moi, vous avez une fois de plus affirmé les principes républicains qui animent notre patriotique arrondissement, et vous m'avez chargé de les défendre. Vous pouvez compter sur moi. » Inscrit à la gauche républicaine, M. Hugot vota avec la majorité et fut des 363. Réélu, à ce titre, le 14 octobre 1877, dans la même circonscription, avec 11,016 voix (17,185 votants, 20,060 inscrits), il reprit sa place à gauche, se prononça pour les invalidations des députés de la droite, pour le ministère Dufaure, pour article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, pour l'invalidation de l'élection Blanqui, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, et soutint la politique opportuniste. Il se présenta de nouveau sans concurrent, aux élections législatives du 21 août 1881, avec un programme réclamant l'extension des libertés municipales, la défalcation du passif dans le calcul des droits de succession, la nomination des sénateurs par des délégués en nombre proportionnel à celui de la population, la suppression des sénateurs inamovibles, etc., et fut renvoyé à la Chambre par 11,311 voix (13,622 votants, 19,954 inscrits), contre 1,055 à M. Lévy. M. Hugot prêta le concours de ses votes aux ministères Gambetta et Jules Ferry, se prononça pour les crédits de l'expédition du Tonkin, fit partie de la commission du budget, déposa en son nom (1884) le rapport sur le projet de loi portant fixation du budget général de l'exercice 1885 (ministère de l'Agriculture), prit part à la discussion de ce budget devant la Chambre, et quitta le Palais-Bourbon pour le Luxembourg ayant été élu, le 6 janvier 1885, sénateur de la Côte-d'Or, le second sur deux, avec 524 voix (998 votants). M. Hugot fit partie de la majorité sénatoriale, et parut plusieurs fois à la tribune de la Chambre haute, notamment dans la discussion de la proposition de loi portant modification au tarif général des douanes en ce qui concerne les céréales. Il se prononça : pour l'expulsion des princes, pour la nouvelle loi militaire, critiqua (mars 1888) la gestion des finances républicaines dans la discussion générale du budget, fut élu secrétaire du Sénat le 10 janvier 1889, et se prononça en dernier lieu : pour le l'établissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse ; il était absent par congé lors du scrutin sur la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

HUGOT (JUST, Louis, Anatole), né le 3 avril 1836 à Montbard (Côte-d'Or), mort le 11 octobre 1907 à Montbard.

Député de la Côte-d'Or de 1876 à 1885.

Sénateur de la Côte-d'Or de 1885 à 1907.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 370.)

Anatole Hugot a été réélu au Sénat, premier de la liste républicaine, en janvier 1894, par 831 voix sur 1.021 votants, puis en janvier 1903, par 749 voix sur 1.025 votants.

Il a fait partie de la commission des finances et de la commission des douanes et octrois. Aussi la plupart de ses travaux parlementaires ont-ils concerné les questions financières et douanières. Il a rapporté plusieurs textes de lois sur ces matières. Nettement protectionniste, il a défendu et fait voter l'augmentation des droits protecteurs. Il est fréquemment intervenu en séance, en particulier au cours des débats budgétaires de 1895, 1897 (budget des beaux-arts), 1899, 1903, etc..

Il est en outre l'auteur d'un rapport sur un projet augmentant le nombre des membres du conseil des musées nationaux et d'un rapport sur un projet autorisant l'ouverture d'un crédit aux fins d'entreprendre les travaux pour la construction de l'Opéra-Comique.

Il a déposé au nom de ses concitoyens, propriétaires, vignerons, cultivateurs, greffiers de la Côte d'Or, de nombreuses pétitions.

Il fut pendant plusieurs années secrétaire du groupe de la gauche républicaine auquel il était inscrit. Il a rempli la fonction de secrétaire du Sénat de 1889 à 1892. Il était questeur depuis 1906 lorsqu'il mourut à Montbard, le 11 octobre 1907, à l'âge de 71 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis HUGOT

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